Prières à la Sainte Croix de Jésus-Christ.

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Les vendredis sont offerts au Sacré-Coeur du Christ car il s'est offert lui-même une fois pour toutes et pour la multitude.

Le 1 er vendredi de chaque mois nous lui donnons tous nos  biens intérieurs et extérieurs  par une prière de Consécration, une Sainte Eucharistie, Confession, Adoration et le très Saint Rosaire qui enveloppe les grands Mystères de Dieu.

*Prions par la Puissante intercession du Coeur Immaculé de Marie et l'intercession de tous les saints".

La Crucifixion

(du latin classique crucifixio) désigne le crucifiement de Jésus de Nazareth, considéré par les chrétiens comme le Christ. Selon les textes néotestamentaires, Jésus-Christ fut condamné à mort par le préfet romain Ponce Pilate, et exécuté par le supplice de la croix.

Les péricopes de l'arrestation de Jésus, de son procès, du portement de Croix et de sa crucifixion, font partie du récit de la Passion. Le passage de la crucifixion à la résurrection de Jésus est aux fondements de la religion chrétienne.

Récit des Évangiles 

 Passion du Christ, Arrestation de Jésus et Procès de Jésus. Jésus crucifié aux pieds non cloués, porte de l'église Sainte-Sabine de Rome datée du Ve siècle.

L'identification des causes de la condamnation de Jésus reste un sujet débattu : les récits évangéliques qui attribuent aux Juifs l'initiative des poursuites et rapportent une condamnation hâtive et une exécution romaines, ont en effet une forte portée théologique, visant notamment à montrer que le procès n'a pas été régulier[1]. Toujours est-il que l'exécution de Jésus a pour les autorités juives des raisons essentiellement religieuses, et pour les autorités romaines des raisons politiques. Certains contemporains de Jésus le tenaient pour un menteur, un faux prophète, voire un idolâtre, ce qui a certainement inquiété les autorités juives craignant que ses disciples voient en lui une figure messianique[2]. Chez les Romains, le crucifiement était un supplice infamant réservé aux criminels, ce qui indique que les charges retenues contre Jésus devaient être très sérieuses : « agitateur dangereusement arrogant », criminel politique, il fut probablement accusé de créer de graves troubles à l'ordre public, « ce qui correspondrait à l'idée d'une prétention messianique royale, qu'elle soit de son fait ou de celui de ses disciples »[3].

Dans l'Évangile selon Jean, Jésus est obligé, comme d'autres condamnés au crucifiement (qui deviendra pour ce cas précis la Crucifixion), de porter sa propre croix jusqu'au mont du Golgotha (la place du crâne), le lieu de l'exécution. D'après les Évangiles synoptiques, sur la route du Golgotha, les soldats obligent un passant, Simon de Cyrène, à porter la croix de Jésus. La raison n'en est pas donnée dans les Évangiles, mais l'Évangile selon Marc trouve opportun de citer les enfants de Simon, Alexandre et Rufus, comme s'ils avaient été des personnages connus des futurs lecteurs de Marc[4]. Paul cite aussi un « Rufus » dans son Épître aux Romains (Rm 16. 13)[5]. Luc ajoute que les femmes disciples suivaient Jésus, et pleuraient sur son destin, mais qu'il leur répondait par des citations (Os 10. 8)[6].

Le récit littéraire de la mort se déroule dans un cadre marqué par un rythme de trois heures dans l'Évangile selon Marc[7] : Jésus est crucifié à la troisième heure (9 heures du matin)[8], les ténèbres débutent à la sixième heure (à midi)[9] et la mort survient à la neuvième heure (trois heures de l'après-midi)[10]. On doit prendre garde à ne pas confondre cette « sixième heure » avec celle dont il est question en Mt 27:45, puisqu'il s'agit du « jour » dans ce dernier passage. La péricope marcienne a une visée théologique manifeste car ces trois blocs de trois heures correspondent aux trois moments de prières journalières dans le judaïsme[11] au temps de Jésus[12].

Quand ils arrivent au Golgotha, les Évangiles synoptiques relatent qu'un soldat propose à Jésus du vin mêlé de myrrhe pour atténuer la douleur, mais il le refuse. Jésus est alors crucifié, d'après les Évangiles synoptiques, à la « troisième heure » du jour (9 h). Selon les récits et traditions, il aurait été crucifié avec trois ou quatre clous[13].

Les quatre Évangiles canoniques mentionnent un titulus, pancarte qui porte une inscription laconique déclarant, sur un ton moqueur, Jésus roi des Juifs[14] (le futur acronyme INRI). L'Évangile selon Jean dit que l'inscription avait été rédigée par Pilate et était en « hébreu », en latin et en grec. L'affichage de la condamnation sur des croix est peu attesté historiquement[15].

Les Évangiles canoniques relatent alors que les vêtements de Jésus lui sont retirés par les soldats, pour être répartis entre eux en plusieurs lots. L'Évangile selon Jean évoque cette pratique qui correspondait à la coutume, mais aussi, par le procédé de l'intertextualité, l'accomplissement d'une prophétie[16] de Ps 22. 18[17]. Au IVe siècle, l'Évangile de Nicodème mentionne le port d'un pagne ceint autour des reins[18]. Il est probable que les bourreaux romains aient retiré le michrasim, le caleçon en toile de Jésus, mais il est moins vraisemblable qu'ils l'aient recouvert de ce pagne afin de respecter la pudeur juive (humiliation supplémentaire de la part des Romains, la dénudation est complète comme pour la flagellation[19]), la représentation du périzonium par les artistes n'apparaissant qu'à partir du VIIIe siècle[20]. 

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