Prières de Padre Pio.

21/12/2019

*Restez avec moi, Seigneur.

Auteur : Bienheureux Padre Pio


Restez avec moi, Seigneur, car il est nécessaire de Vous avoir présent pour ne pas Vous oublier. Vous savez avec quelle facilité je Vous abandonne.

Restez avec moi, Seigneur, parce que je suis faible et j'ai besoin de Votre force pour ne pas tomber si souvent.

Restez avec moi, Seigneur, parce que Vous êtes ma vie, et, sans Vous, je sui sans ferveur.

Restez avec moi, Seigneur, parce que Vous êtes ma lumière, et, sans Vous, je suis dans les ténèbres.

Restez avec moi, Seigneur, pour me montrer Votre volonté.

Restez avec moi, Seigneur, pour que j'entende Votre voix et Vous suive.

Restez avec moi, Seigneur, parce que je désire Vous aimer beaucoup et être toujours en Votre compagnie.

Restez avec moi, Seigneur, si Vous voulez que je Vous sois fidèle.

Restez avec moi, Jésus, parce que, si pauvre que soit mon âme, elle désire être pour Vous un lieu de consolation, un nid d'amour.

Restez avec moi, Jésus, parce qu'il se fait tard et que le jour décline... c'est à dire que la vie passe, la mort, le jugement, l'éternité approchent et il est nécessaire de refaire mes forces pour ne pas m'arrêter en chemin et, pour cela, j'ai besoin de Vous. Il se fait tard et la mort approche. Je crains les ténèbres, les tentations, les sécheresses, les croix, les peines, et combien j'ai besoin de Vous, mon Jésus, dans cette nuit de l'exil.

Restez avec moi, Jésus, parce que, dans cette nuit de la vie et des dangers, j'ai besoin de Vous. Faites que je Vous reconnaisse comme vos disciples à la fraction du pain, c'est-à-dire que la communion eucharistique soit la lumière qui dissipe les ténèbres, la force qui me soutienne et l'unique joie de mon coeur.

Restez avec moi, Seigneur, parce qu'à l'heure de la mort, je veux rester uni à Vous, sinon par la communion, du moins par la grâce et l'amour.

Restez avec moi, Jésus, je ne Vous demande pas les consolations divines parce que je ne les mérite pas, mais le don de Votre présence, oh ! Oui, je Vous le demande.

Restez avec moi, Seigneur, C'est Vous seul que je cherche, Votre amour, Votre grâce, Votre volonté, Votre Coeur, Votre Esprit, parce que je Vous aime et ne demande pas d'autre récompense que de Vous aimer davantage. D'un amour ferme, pratique, Vous aimer de tout mon coeur sur la terre, pour continuer à Vous aimer parfaitement pendant toute l'éternité.

Ainsi-soit-il.  

*Prière du Saint Padre Pio de Pietrelcina

« Ô Seigneur, établis la Paix suprême ! »

« Ô Toi, Dieu de Bonté, unis tous les êtres, fais que les religions s'accordent, que toutes les nations deviennent une seule nation, afin que tous se reconnaissent d'une même famille et considèrent la terre comme une patrie unique. Fais que tous vivent ensemble en parfaite harmonie. Ô Seigneur ! Lève au-dessus de tous les drapeaux de l'unité des hommes ! Ô Seigneur, établis la Paix suprême ! Ô Seigneur, cimente ensemble le cœur de tous les hommes. Ô Seigneur, Père gracieux, Dieu ! Réjouis nos cœurs du parfum de ton Amour. Et toi, ô mon âme, reste toujours étroitement unie à l'Église Catholique: Elle seule peut te donner la Paix véritable, parce qu'Elle seule possède pleinement la Présence sacramentelle du Christ, qui est la Source de toute Paix ».

Ainsi soit-il.

Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968)

pour la Paix

Voici la Prière « Ô Seigneur, établis la Paix suprême ! » de Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968), né Francesco Forgione, Prêtre de l'Ordre des Moines Capucins qui unissait à la prière une intense activité caritative et qui portait les Stigmates du Christ.

*La Prière de l'Ordination Sacerdotale de Padre Pio « Jésus, que je sois par Vous un Saint Prêtre » :
« Jésus, mon souffle et ma vie, aujourd'hui, en tremblant, je Vous élève dans un mystère d'amour. Qu'avec Vous, je sois, pour le monde, Voie, Vérité et Vie et, par Vous, Prêtre saint, Victime parfaite. Ainsi soit-il. »
Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968)

*Prière à l'Ange Gardien que Padre Pio récitait.

Ô mon Ange Gardien, prends soin de mon âme et de mon corps. Illumine mon esprit afin que je puisse mieux connaître le Seigneur mon Dieu et l'aimer de tout mon coeur. Veille sur moi lorsque je prie pour que je ne cède point aux distractions de la vie.

Soutiens-moi par tes conseils pour que je puisse vivre en bon chrétien et aide-moi à faire de bonne oeuvres avec générosité.

Défends-moi des ruses du malin et soutiens-moi pendant les tentations afin que je puisse gagner la bataille contre le mal.

Ô mon  ange Gardien, je t'adresse cette prière pour te demander de rester toujours à mes côtés et de ne jamais cesser d'être mon protecteur, jusqu'à ce que je sois appelé dans la maison du Père, où ensemble nous louerons Dieu Notre Seigneur pour toute l'Eternité. Amen !

_L'Ange Gardien est toujours à nos côtés.

C'est aux Anges que Dieu se tourne pour communiquer avec nous. Leur tâche est de nous faire comprendre Sa Parole et de nous orienter dans la bonne direction.

L'Ange Gardien est toujours à nos côtés pour nous porter au bien et de nous défendre contre les mauvais anges qui sans cesse, rodent autour de nous pour nous porter au mal.



 *Ô Christ ton Règne est proche » :
« Ô Christ ton Règne est proche ; fais-nous participer à ton Triomphe sur la terre pour ensuite avoir part à ton Royaume céleste. Accorde-nous de pouvoir communiquer ton Amour et d'annoncer ta Royauté divine par l'exemple de notre vie et par nos œuvres. Prends possession de nos cœurs ici-bas, afin qu'ils soient Tiens pour l'éternité. Ne permets pas que nous nous éloignons de Ta volonté : que ni la vie ni la mort ne parviennent à nous séparer de Toi. Que notre cœur ait sa source en Toi, notre Sauveur, pour que, rassasiés de ton Amour, nous devenions les apôtres infatigables de Ton règne. Que nous mourions chaque jour à nous-mêmes pour ne vivre que de Toi seul. Ainsi soit-il. »
Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968)

*Ô âmes saintes qui êtes délivrées de tout tourment » :
« Ô âmes saintes qui êtes délivrées de tout tourment et jouissez déjà, au Ciel, d'un torrent de douceurs souveraines, oh, comme j'envie votre bonheur ! Ah ! Je vous en supplie, vous qui êtes si proches de la Fontaine de vie, puisque vous me voyez mourir de soif en ce bas monde, faites-moi la faveur d'un peu de cette eau fraîche. Ô âmes bienheureuses, je le confesse, j'ai vraiment trop dilapidé ce qui faisait mon lot, j'ai vraiment trop mal gardé une pierre très précieuse ; mais vive Dieu, car je sens que cette faute n'est pas irrémédiable. Eh bien, âmes bienheureuses, ayez la gentillesse de m'aider un peu ; moi aussi, puisque mon âme ne peut trouver ce dont elle a besoin dans le repos et dans la nuit, je me lèverai comme l'épouse du Cantique des cantiques et je chercherai Celui que mon âme aime : « Sur ma couche, la nuit, j'ai cherché celui que mon cœur aime ». Je Le chercherai sans relâche, je Le chercherai en toutes choses sans m'arrêter à aucune d'elles avant de L'avoir retrouvé sur le seuil de son Royaume. Ainsi soit-il. »
Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968)

*Seigneur Jésus-Christ, qui, par Amour pour les hommes, demeurez nuit et jour en ce Sacrement » :
« Seigneur Jésus-Christ, qui, par Amour pour les hommes, demeurez nuit et jour en ce Sacrement, attendant, appelant, accueillant tous ceux qui viennent Vous visiter, je crois que Vous êtes réellement présent dans ce Tabernacle ; je Vous adore, abîmé que je suis dans mon néant, et je Vous remercie pour tant de grâces que Vous m'avez faites, spécialement de Vous y être donné à moi, de m'avoir donné pour avocate Marie, Votre très sainte Mère, et de m'avoir appelé à Vous visiter dans cette église. Je salue aujourd'hui votre Cœur adorable, et j'entends Le saluer pour une triple fin : premièrement, en remerciement pour ce don magnifique ; deuxièmement, en compensation de toutes les injures que Vous font vos ennemis dans ce Sacrement ; troisièmement, j'entends, par cette visite, Vous adorer en tous lieux de la terre, où votre Présence eucharistique est le moins révérée et le plus abandonnée. Mon Jésus, je Vous aime de tout mon cœur, je regrette d'avoir, par le passé, tant de fois offensé Votre bonté infinie. Je me propose avec Votre grâce de ne plus Vous offenser à l'avenir, et, pour le présent, malgré ma misère, je me consacre entièrement à Vous ; je renonce à ma volonté et je Vous la donne tout entière ainsi que mes affections, mes désirs et tout ce qui m'appartient. Faites désormais de moi et de mes biens tout ce qu'il Vous plaira. Je ne demande et ne désire que Votre saint Amour, la persévérance finale et le parfait accomplissement de Votre volonté. Je Vous recommande les âmes du purgatoire, spécialement celles qui ont été les plus dévotes au Saint Sacrement et à la très Sainte Vierge. Je Vous recommande aussi tous les pauvres pécheurs. J'unis enfin, ô mon Sauveur, toutes mes affections à celles de votre Cœur adorable et je les offre ainsi au Père Eternel, Le priant de les accepter et de les exaucer pour Votre Amour. Ainsi soit-il. »
Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968)

*Ô Jésus, j'ai besoin de T'aimer davantage » :
« Oui, Jésus je T'aime et je sens même le besoin de T'aimer davantage ; mais, Jésus, de l'amour dans le cœur, je n'en ai plus, Tu sais que je T'ai tout donné ; si Tu veux plus d'amour, prends mon cœur et remplis-le de ton Amour et, ensuite, commande-moi donc de T'aimer, je ne m'y refuserai pas, au contraire ; je T'en prie, fais-le, je le désire. Ainsi soit-il. »
Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968) 

*Ô mon Dieu, achève en moi l'œuvre que Tu as commencée » :
« Je suis consumé par une double flamme : l'amour de Dieu et des hommes. C'est comme un volcan au-dedans de moi, toujours en éruption, que Jésus a mis dans mon cœur, pourtant si petit... Mon Dieu, sois toujours plus présent à mon pauvre cœur et achève en moi l'œuvre que Tu as commencée. J'entends au plus intime de moi-même cette Voix qui me répète : « Sanctifie-toi et sanctifie les autres ! » C'est bien ce que je veux, chère enfant à qui j'écris tout cela, mais je ne sais pas par où commencer. Aide-moi. Je sais que Jésus t'aime bien et tu le mérites. Parle-Lui donc pour moi : je Lui demande la Grâce d'être un fils de Saint François moins indigne, qui puisse servir d'exemple à mes confrères de sorte qu'ils gardent leur ferveur et qu'elle augmente en moi, jusqu'à faire de moi un parfait capucin ».
Ainsi soit-il.Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968) - (trad. Une pensée, Mediaspaul, p. 54)

 *Seigneur Jésus, sauve-les tous, je m'offre en victime pour eux tous » :
« De tout mon cœur, je bénis Dieu de m'avoir fait connaître des âmes vraiment bonnes. J'ai pu leur annoncer qu'elles sont elles aussi la Vigne du Seigneur : la citerne, c'est leur foi ; la tour, c'est leur espérance ; le pressoir, leur charité ; la haie, c'est la Loi de Dieu, qui les démarque des enfants des ténèbres. Je m'arrête là, parce que la cloche m'appelle ; je vais au pressoir de l'église, à l'autel. C'est là que ruisselle continuellement le Vin sacré du Sang de ce Raisin délicieux et unique dont bien peu ont la chance de pouvoir s'enivrer. Là, vous le savez, car je ne puis agir autrement, je vous présenterai au Père des Cieux, uni à son Fils ; c'est en Lui et avec Lui que je suis tout entier vôtre dans le Seigneur. Seigneur Jésus, sauve-les tous. Je m'offre en victime pour eux tous ».
Ainsi soit-il.Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968)

*Ô Jésus, allume ce feu que Tu es venu apporter sur la terre » :
« Ô Jésus, allume ce feu que Tu es venu apporter sur la terre, afin qu'il me consume et que je m'immole sur l'autel de la charité en victime d'amour. Alors Tu règneras sur mon cœur comme sur le cœur de tout un chacun, et partout l'on entendra un même cantique de louange, de bénédiction et de gratitude pour célébrer l'amour et la tendresse que Tu as manifestés en prenant notre chair ».
Ainsi soit-il.Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968) 

 *Ô Jésus, donne-moi une Foi vive » :
« Ô Jésus, donne-moi une Foi vive qui me fasse croire et agir uniquement par amour pour Toi. Protège cette Foi en moi. C'est là le premier don que je Te présente ; en union avec les Mages, je me prosterne à Tes pieds et, sans aucun respect humain, je confesse devant le monde entier que Tu es notre seul et véritable Dieu ».
Ainsi soit-il.Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968) - « Une Pensée par Jour », (Ep 4, 884)

*Ô Chrétiens, que d'enseignements nous donne la Grotte de Bethléem ! » :
« Ô Chrétiens, que d'enseignements nous donne la Grotte de Bethléem ! Notre cœur ne peut que brûler d'amour pour Celui qui a été si tendre envers nous ! Combien devrions-nous ardemment désirer emmener tout le monde vers cette grotte humble, asile du Roi des Rois, plus grande que tous les somptueux palais de la terre comme le trône et la demeure de Dieu ! Supplions le divin Enfant afin qu'Il nous revête d'humilité car c'est avec cette vertu qu'il nous sera permis de goûter ce mystère tout fait de divines tendresses. Ô sagesse et Puissance de Dieu, force est de nous écrier quasi-extasiés avec ton Apôtre : « Combien sont incompréhensibles tes jugements et impénétrables tes voies ! » Autour du Verbe qui s'est fait chair il n'est que pauvreté, humilité, abjection, mépris. Toutefois cette obscurité environnant le Verbe fait homme nous laisse comprendre une chose, entendre une voix, pénétrer une vérité sublime : c'est par Amour que Tu as voulu que ce fût ainsi pour nous exhorter à l'Amour, pour nous parler d'Amour et pour nous donner des preuves d'Amour. Le céleste Enfant souffre et vagit dans la Crèche afin que la souffrance devienne pour nous aimable, méritoire et désirée. Il s'est privé de tout pour nous apprendre à renoncer aux biens et aux convoitises de la terre, Il a préféré l'hommage et l'adoration d'humbles gens pour nous solliciter à aimer la pauvreté et les petits. Il s'est tenu à l'écart loin des grands de la terre. Par son exemple, le céleste Enfant, tout mansuétude et douceur, a voulu inspirer dans nos cœurs ces vertus sublimes pour favoriser l'épanouissement d'une ère de paix et d'amour sur la terre déchirée et bouleversée. Dès Sa naissance, Il nous dicte la mission qui est à nous : mépriser ce que tout le monde aime et convoite avec avidité insatiable. Prosternons-nous devant la Crèche et avec saint Jérôme, le saint enflammé d'amour pour l'Enfant-Jésus, offrons-Lui tout notre coeur sans aucune réserve. Promettons-Lui de toujours suivre l'enseignement que nous donne la Grotte de Bethléem : ici-bas tout est vanité des vanités, rien que vanité ! Ô Esprit divin, donne un nouveau élan à mon cœur afin qu'il puisse T'adorer et T'aimer, illumine mon intelligence pour qu'elle pénètre la sublimité du grand Mystère de Charité d'un Dieu qui s'est fait Enfant, comble de feu ma volonté et rends-la toute flamme et ardeur afin qu'elle puisse donner de la chaleur à Celui qui tremble pour moi sur la paille. Marie, ma Mère, amène moi à la Grotte de Bethléem et laisse-moi plonger dans la contemplation de ce grand et sublime mystère qui est en train d'avoir lieu dans le profond silence d'une nuit tellement prodigieuse et merveilleuse que rien de pareil n'était jamais arrivé sur la terre. Ô mon âme, contemple ta céleste Mère qui obéit avec son époux Joseph à l'édit d'Auguste et à la fois au commandement de Dieu pour que s'accomplisse ce que le Seigneur avait annoncé par les Prophètes. Au plus fort de l'hiver, Elle s'achemine vers Bethléem quittant Nazareth. N'ayant nul égard envers sa dignité de Mère de Dieu, Elle obéit promptement à un homme qui, à son insu, contribue par son édit à ce que s'accomplissent les desseins de Dieu. L'enregistrement des deux saints époux est la preuve de leur descendance de la maison et de la famille de David autant que de Celui qui est le Sauveur du monde, le Roi des Cœurs. Il est en train d'arriver : l'heure va sonner et la terre accueillera son Sauveur mais le monde Le repoussera. Bethléem refuse à son Dieu même un modeste logis où Il puisse voir le jour. La Ville se refuse à donner un logement à la Mère et à son Epoux. Oh, qu'il est immense l'embarras de mon âme alors que je pense aux tant de fois que j'ai fermé la porte de mon cœur aux divines inspirations ! ..... Que de fois je n'ai pas répondu à Celui qui frappait à la porte de mon cœur pour y régner comme un Souverain d'Amour tandis que je m'adonnais aux passions les plus abjectes ! Quelle honte, ô mon âme ! Ô Jésus tout miséricordieux, pardonne-moi ! Viens habiter dans mon âme, entre de force lorsque je serai dur pour y rester et régner en Souverain. Tu sais bien que ma volonté ne veut que Te posséder, T'aimer et se soumettre à Tes Lois divines. Que Ton amour ardent s'empare de mon cœur froid, que le feu que Tu as allumé sur la terre brûle dans mon cœur pour qu'il en soit consumé. Je veux m'immoler sur l'autel de Ta charité comme un holocauste d'amour afin que Tu puisses régner dans mon cœur et dans les cœurs de tous et que partout les hommes chantent dans la jubilation leurs cantiques de louange, de bénédiction, de remerciement·pour l'Amour que Tu as bien voulu nous montrer dans ce mystère de divines tendresses. Ô mon âme, voici les deux Epoux que tout le monde a repoussés. Il n'y avait pas de place dans la ville, aucun sentiment de pitié n'existait dans le cœur des hommes envers Eux. Ni non plus aucun égard envers la tendre Vierge de Nazareth qui allait donner le jour au Fils de Dieu, qui par sa grâce attire un Dieu dans son sein. Personne ne s'attendrit en les repoussant. L'humble Vierge reconnaît en tout cela les décrets divins. Elle a même de la pitié et de la douleur, Elle prie aussi pour ce peuple lâche qui repousse son Dieu, son Sauveur. Les saints Epoux quittent la ville. Leur regard se pose sur une grotte humble et froide, unique repaire qui est le plus adapté à accueillir Celui qui, venant au monde d'une manière si abjecte, veut nous donner un exemple admirable : l'humiliation indicible qu'Il a subie pour nous doit être la preuve incontestable de l'Amour infini qu'Il a pour nous tous. Du haut des cieux, Il descend dans le plus humble refuge de la terre, dans une étable parmi des animaux. Tout en accomplissant les desseins de Dieu, la divine Mère entre dans la grotte et s'accroupit dans un coin de l'étable. Avec Joseph, son Epoux, Elle demeure absorbée dans la prière la plus profonde et dans la plus haute contemplation. L'amour pour Celui qu'Elle porte dans son sein L'enflamme du grand désir de Le voir, de Le serrer entre ses bras contre son cœur ..... L'heure est proche ! Et vous, célestes habitants du ciel, descendez, venez recevoir sur la terre Celui qui vous rend bienheureux dans les cieux, venez L'adorer tout comme vous le faites aux cieux, apportez l'allégresse et la jubilation de vos cantiques angéliques : que la lumière éblouissante de votre présence chasse la sombre obscurité de cette Nuit bienheureuse. Ô multitude de la cour céleste, venez manifester à nos âmes l'Amour d'un Dieu Incarné, venez louer votre Roi qui s'est humblement caché dans un frêle corps humain. Et toi, ô terre, réjouis-toi parce que, malgré que les hommes Le repoussent, Il vient tout de même. Sollicité par l'Amour, comme un géant qui dévore son chemin, il hâte ses pas : l'ardeur de son Cœur divin Le pousse. L'Amour oublie tout, pardonne tout, donne tout sans aucune réserve. Et Le voici : Il se hâte pour venir parmi nous n'ayant aucun désir que celui de souffrir pour nous et de nous enrichir de ses dons. Ce n'est que le désir de donner au Père céleste une adoration digne et une satisfaction surabondante pour racheter l'homme et le rendre digne de mériter la sanctification. Il sort du sein de sa Mère comme un rayon de soleil qui traverse le cristal sans le ternir : les Anges sont là tout prêts pour Le poser entre les bras de sa Mère. Ô Mère, parlez-nous des effusions de votre cœur ! Qui pourrait pénétrer ce brasier de feu ? Elle Le serre sur son Cœur et adore en Lui son Créateur, son Tout ..... L'Amour l'emporte sur le respect. Elle Le voit comme Dieu qui s'est fait chair par Amour..... Elle sait bien qu'Il est impuissant et qu'Elle doit Le protéger, mais Elle L'adore comme Tout-puissant. Elle Le voit petit mais Elle L'adore dans sa grandeur infinie d'où Il est descendu. Elle Le voit pauvre et L'adore comme très riche. Elle Le contemple dans sa faiblesse humaine mais Elle reconnaît en Lui l'Immortel de tous les siècles. Il est son Premier-né mais Elle reconnaît en Lui l'Incréé de toute éternité, engendré de toute éternité dans la splendeur de la Sainteté au sein du Père. C'est pour nous qu'Elle adore et aime Celui qui par amour s'est fait enfant d'un jour, passible et mortel... Et le céleste Enfant... Il vagit et souffre. En toute connaissance de cause, Il offre à la Justice divine éternelle ses larmes et ses adorations. C'est ainsi que la Divinité reçoit de la terre par l'opération du Créateur-Créature tout l'amour et la gloire dont l'homme Lui est redevable. Le Verbe, uni à l'humanité, adore le Père en esprit et vérité. La Sagesse Divine, qui connaît bien la valeur de sa Médiation même dans la petitesse de la forme extérieure, rend à ce moment pour nous au Père tout ce que la créature devait à son Créateur. Ô Dieu, combien devrions-nous être reconnaissant envers Toi ? De quel amour notre cœur devrait-il brûler pour Toi..... C'est par ce feu d'amour que nous devrions réchauffer Ton tendre corps ..... Tes tendresses s'emparent de mon cœur, je suis épris de Ton amour, ô Céleste Enfant. Fais que le contact avec Ton feu anéantisse mon âme, que Ton feu me consume, me brûle et me réduise en cendres à tes pieds. Que mon cœur puisse toujours chanter les louanges de Ta Bonté et de Ta Charité ! »
Ainsi soit-il.Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968) - « Méditations », pages 26-38, aux Editions de La casa sollievo della sofferenza à San Giovanni Rotondo (Foggia) en Italie, 1980

**Les Conseils de Saint Padre Pio de Pietrelcina « Après avoir écouté la Parole, méditez-La, examinez-La et cherchez Sa signification profonde » :
« Il arrive que les abeilles traversent de grandes distances dans les près avant de parvenir aux fleurs qu'elles ont choisies ; ensuite, fatiguées mais satisfaites et chargées de pollen, elles rentrent à la ruche pour y accomplir la transformation silencieuse, mais féconde, du nectar des fleurs en nectar de vie. Faites de même : après avoir écouté la Parole, méditez-La attentivement, examinez Ses divers éléments, cherchez Sa signification profonde. Alors Elle vous deviendra claire et lumineuse ; Elle aura le pouvoir de transformer vos inclinations naturelles en une pure élévation de l'esprit ; et votre cœur sera toujours plus étroitement uni au Cœur du Christ ».
Ainsi soit-il.Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968) - « Une Pensée par Jour », (GF, 196s)

**Voici une Prière pour entrer dans le Carême « Sois assidu à la prière et à la méditation » de Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968), né Francesco Forgione, Prêtre de l'Ordre des Moines Capucins qui unissait à la prière une intense activité caritative et qui portait les Stigmates du Christ.


« Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l'ayez demandé. Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal » (Évangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu, Chapitre 6, versets 3 à 13)La Prière de Saint Pio de Pietrelcina pour entrer dans le Carême « Sois assidu à la prière et à la méditation » :
« Sois assidu à la prière et à la méditation. Tu m'as dit que tu avais déjà commencé. C'est là une bien grande consolation pour un père qui t'aime comme Lui-même ! Continue donc à progresser dans cet exercice de l'amour envers Dieu. Fais chaque jour un pas de plus : de nuit, à la faible lueur de la lampe, parmi les faiblesses et dans la sécheresse de l'esprit ; ou de jour, dans la joie et l'illumination qui éblouit l'âme. Si tu le peux, parle au Seigneur dans l'oraison, loue-Le. Si tu n'y parviens pas parce que tu n'es pas encore bien avancé dans la vie spirituelle, ne t'inquiète pas : enferme-toi dans ta chambre et mets-toi en présence de Dieu. Il te verra et appréciera ta présence et ton silence. Ensuite, Il te prendra par la main, te parlera, fera les cent pas dans les allées de ce jardin qu'est l'oraison, et tu y trouveras ta consolation. Rester en présence de Dieu simplement pour manifester notre volonté de nous reconnaître Ses serviteurs, voilà un excellent exercice spirituel qui nous fait avancer dans le chemin de la perfection. Lorsque tu es uni à Dieu par la prière, examine qui tu es, en vérité ; parle-Lui si tu le peux, et si cela t'est impossible, arrête-toi, reste devant Lui. Ne te donne pas d'autre peine »
Ainsi soit-il.Saint Pio de Pietrelcina (1887-1968) - GF, 173; Ep 3, 982-983 (trad. Une Pensée, Mediaspaul, 1991, p. 24)


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