Ô mon aimable Époux, après tant d'infidélités, me recevrez-Vous encore dans Vos bras ?
Ô mon aimable Époux, après tant d'infidélités, me recevrez-Vous encore dans Vos bras ? »
« Ô le Doux, ô le Bon, ô l'Aimable Maitre ! Attachons-nous plus que jamais à Son service, et méprisons un monde qui ne peut rendre heureux des cœurs faits pour Dieu seul, et que Lui seul peut remplir. Bien avare celui à qui Dieu ne suffit pas. Ô mon aimable Époux, après tant d'infidélités, me recevrez-Vous encore dans Vos bras ? J'ai cherché ailleurs un lieu de repos ; mais recherche inutile, je ne le trouve qu'en Vous seul. Oh ! Que les mondains sont aveugles de chercher leur bonheur dans des biens périssables, puisque Vous seul, ô souverain Bien, pouvez leur en faire goûter un Réel et Véritable ! »
Ainsi soit-il.
Bienheureuse Adèle de Batz de Trenquelléon (1789-1828) - « Vie de la révérende Mère de Trenquelléon, fondatrice et première supérieure de l'Institut des Filles de Marie, avec ses avis spirituels et ses lettres » de Jean Louis Pradié, Bénédictin de la Congrégation de France, page 363, chez Victor Palmé, 1861