Luisa Piccarreta ( 1865-1947) et la vie dans la Divine Volonté. (III).

29/07/2019


Indications et moyens donnés par Notre Seigneur Jésus à Luisa pour grandir dans la vie spirituelle ou en repérer les écueils, afin de vivre dans la Divine Volonté

Sur l'humilité

- La croix seule est nourriture pour l'humilité (24 juin 1900, tome 3, page 86),

L'âme craintive ou l'âme qui n'a peur de rien

- Si l'âme est craintive, c'est un signe qu'elle se fie beaucoup à elle-même. Ne trouvant en elle que faiblesses et misères, alors, naturellement et justement, elle craint. Si, d'autre part, l'âme n'a peur de rien, c'est un signe qu'elle met toute sa confiance en Dieu. Ses misères et faiblesses se perdent en Dieu ; elle se sent revêtue de l'Etre divin. Ce n'est plus l'âme qui travaille, mais Dieu dans l'âme. Que peut-elle craindre ? La vraie confiance en Dieu reproduit la Vie divine en l'âme (3 janvier 1907, tome 7, page 61).

Sur le trouble

- Etre affecté par quelque trouble, est le signe que l'on s'éloigne quelque peu de Dieu, parce que se mouvoir en lui et ne pas avoir une paix parfaite est impossible (17 juin 1900, tome 3, page 83),

- Pour ne pas être troublée, l'âme doit se trouver bien en Dieu, elle doit tendre totalement vers lui comme vers un point unique et elle doit regarder toute autre chose d'un oeil indifférent. Si elle fait autrement, dans chaque chose qu'elle fait, voit ou entend, elle est investie d'une inquiétude comme une fièvre lente qui la rend épuisée et troublée, incapable de se comprendre (23 mai 1905, tome 6, page 85).

- Dans le trouble, c'est l'amour propre qui veut se manifester pour régner ou c'est l'ennemi qui veut nuire (22 juillet 1905, tome 6, page 91),

- Si l'âme se trouble à tout propos, c'est signe qu'elle est rempli d'elle-même. Si elle se trouble pour une chose et non pour une autre, c'est signe qu'elle a quelque chose de Dieu, mais qu'elle a beaucoup de vide à combler. Si rien ne la trouble, c'est signe qu'elle est totalement remplie de Dieu (9 août 1905, tome 6, page 92),

- Celui qui n'aime pas la vérité est troublé et tourmenté par elle (16 janvier 1906, tome 6, page 109).

Sans les signatures de la résignation de l'humilité et de l'obéissance, l'âme sera contrainte à rester dans l'inquiétude, la peur et les dangers et aura comme Dieu son propre ego en étant courtisée par l'orgueil et la rébellion

- Sans l'obéissance, la résignation et l'humilité sont sujettes à l'instabilité. D'où la stricte nécessité de la signature de l'obéissance pour que soit validé le passeport permettant de passer dans le royaume de la félicité spirituelle dont l'âme peut jouir ici-bas.

Sans les signatures de la résignation, de l'humilité et de l'obéissance, le passeport sera sans valeur et l'âme sera toujours éloignée du royaume de la félicité ; elle sera contrainte à rester dans l'inquiétude, la peur et les dangers. Pour sa propre disgrâce, elle aura comme dieu son propre ego et elle sera courtisée par l'orgueil et la rébellion (16 avril 1900, tome 3, page 63).

Penser à soi-même

- Penser à soi-même, c'est comme sortir de Dieu et revenir en soi. Penser à soi-même n'est jamais une vertu, mais toujours un vice, même si cela revêt l'aspect du bien (23 août 1905, tome 6, page 94).

Se préoccuper de se sanctifier

- L'âme qui se préoccupe surtout de se sanctifier vit aux dépens de sa propre sainteté, de sa propre force et de son propre amour (15 novembre 1918, tome 12, page 71).

Perdre humainement pour gagner divinement

- Ma Fille, qui perd gagne et qui gagne perd (16 octobre 1918, tome 12, page 68).

Sur la Confession

- La chose principale qui renouvelle l'homme et en fait un vrai catholique est la confession (14 mars 1900, tome 3, page 55).

Qui parle beaucoup est vide de Dieu

- Si quelqu'un parle beaucoup, c'est signe qu'il est vide dans son intérieur, tandis que celui qui est rempli de Dieu, trouvant plus de plaisir dans son intérieur, ne veut pas perdre ce plaisir et ne parle que par nécessité. Et même quand il parle, il ne quitte jamais son intérieur et tente, en ce qui le concerne, de graver dans les autres ce qu'il ressent en lui. Par contre, celui qui parle beaucoup est non seulement vide de Dieu mais, par ses nombreuses paroles, il tente de vider les autres de Dieu (8 mai 1909, tome 9, page 7).

Voici comment reconnaître que l'on vit pleinement dans la Divine Volonté à partir des précisions données par Notre Seigneur Jésus à Luisa

En fait, il ne faut plus rien en l'âme qui soit de l'ordre de l'humain, c'est à dire tout ce que connaît l'être humain dès sa naissance intérieurement. Il faut mourir à tout en nous. Pour cela, nous avons seulement à donner notre Oui à l'Amour et c'est Dieu qui fait le reste, en demandant d'échanger notre volonté humaine par la Volonté Divine.

Voici détaillé par Notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même les caractéristiques propres liées à la vie dans la Divine Volonté, avec la mention de la date du message et la référence dans l'oeuvre du Livre du Ciel :

- union de la volonté de la créature à celle du Créateur, dissolution dans la Volonté éternelle (26 décembre 1919, tome 12, page 134), ainsi aucune possibilité de choix n'est possible, surtout pas de choisir quelque chose de négatif, de commettre un péché intérieurement, puisqu'il n'y a plus de volonté humaine, il n'y a plus de mal en l'âme,

- inexistence de tout désir et affection (20 mai 1918, tome 12, page 53),

- tout doit être silencieux dans l'âme : l'estime des autres, la gloire, les plaisirs, les honneurs, les grandeurs, la volonté propre, les créatures, etc. (2 janvier 1919, tome 12, page 76),

- la souffrance de privation de la présence de Jésus - afin que soit procuré aux âmes la lumière et la vie divine - (4 janvier 1919, tome 12, page 77), est "une mort impitoyable" qui "tue" Luisa, qui dit que toutes les "autres souffrances ne sont que des sourires et des baisers de Jésus" en comparaison (24 mai 1919, tome 12, page 121),

Jésus rajoute en expliquant la raison de cette privation : "chaque fois que tu es privée de moi, c'est une mort que tu ressens et tu répares ainsi les morts que les âmes me donnent par leur péchés" (16 juin 1919, tome 12, pages 123 et 124). Le Ciel semble fermé pour Luisa et inexistence du contact avec la terre en elle (3 novembre 1919, tome 12, page 130),

- absence de la crainte, du doute et de la peur, notamment de l'Enfer avec le bienfait majeur de la sécurité (15 octobre 1919, tome 12, page 130),

- perte de son propre ressenti (19 janvier 1912, tome 10, page 57),

- dépouillement des goûts matériels et spirituels (6 décembre 1904, tome 6, page 73),

- privation de tout moyen humain, où dans cet état, la personne ne peut ni se plaindre, ni se défendre, ni se libérer de ce qui est pour elle une infortune (24 juin 1900, tome 3, page 85),

- mort à sa propre vie, plus de désir, d'affection, ni d'amour, tout dans l'intérieur est comme mort, et le signe le plus sûr que les enseignements de Jésus ont porté du fruit dans l'âme est que l'on ne sent plus rien de soi-même, sachant que la vie dans la Divine Volonté consiste à se dissoudre en Jésus (13 septembre 1919, tome 12, page 128),

Caractéristiques et conséquences de la vie dans la Divine Volonté

- Vivre dans la Divine Volonté est une communion éternelle, ce qui est plus grand que de recevoir la communion sacramentelle (23 mars 1910, tome 9, page 32),

- La vraie sainteté consiste à vivre dans la Divine Volonté, sachant que cette sainteté a des racines tellement profondes qu'il n'y a aucun danger qu'elle vacille. L'âme qui a cette sainteté est ferme, non sujette aux inconstances et aux défauts volontaires. Elle est attentive à ses devoirs. Elle est sacrifiée et détachée de tout et de tous, même des directeurs spirituels. Elle grandit au point que ses fleurs et ses fruits atteignent le Ciel ! Elle est si cachée en Dieu que la terre ne voit que peu ou rien d'elle. La Divine Volonté l'a absorbée. Jésus est sa vie, l'artisan de son âme et son modèle. Elle n'a rien en propre, tout étant en commun avec Jésus (14 août 1917, tome 12, page 28),

- La sainteté dans la Divine Volonté n'est pas une sainteté humaine mais Divine.

- Vivre dans la Divine Volonté conduit à la plus grande sainteté à laquelle la créature puisse aspirer (20 janvier 1907, tome 7, page 64),

- Qui vit dans la Divine Volonté est toujours en paix, en parfait contentement et ne s'inquiète de rien du tout (24 mai 1910, tome 9, page 34),

- L'âme qui vit dans la Divine Volonté fait ce que Dieu veut et Dieu fait ce qu'elle veut, au point que cette âme atteint le point d'affaiblir et de désarmer Dieu comme il lui plaît par cette union suprême (1 er novembre 1910, tome 9, page 51),

- L'âme qui vit dans la Divine Volonté est le Paradis de Notre Seigneur Jésus sur la terre (3 novembre 1910, tome 9, page 52), la Volonté de Dieu est le paradis de l'âme sur la terre et l'âme qui vit dans la Divine Volonté est le Paradis de Dieu (3 juillet 1910, tome 7, page 29),

- En vivant dans la Divine Volonté, l'âme acquiert l'amour le plus parfait ; elle réussit à aimer Jésus avec Son propre Amour ; elle devient tout amour ; elle est en contact continuel avec Jésus (6 novembre 1906, tome 7, page 53),

- La vie dans la Divine Volonté implique que l'âme soit toute spiritualisée, et en venir à être comme un pur esprit, comme si la matière n'existait plus en elle, ainsi les volontés (humaine et Divine) peuvent parfaitement ne faire qu'un (21 mai 1900, tome 3, page 73),

- Agir en Dieu et rester dans la paix, c'est la même chose. En Dieu, tout est paix (17 juin 1900, tome 3, page 83), la paix est le signe le plus sûr qu'on souffre et travaille pour moi, elle est un avant-goût de la paix dont mes enfants jouiront avec moi au Ciel (29 juillet 1909, tome 9, page 13),

La vie dans la Divine Volonté et les trois puissances de l'âme : l'intelligence, la mémoire et la volonté

Du tome 12 de l'oeuvre « Le Livre du Ciel », extrait du message donné le 8 mai 1919, page 116 :

C'est dans l'intelligence, la mémoire et la volonté (les 3 puissances de l'âme), partie la plus noble de l'être, qu'est imprimé l'image divine.

La douleur qui affligea le plus Notre Seigneur Jésus au cours de Sa Passion fut l'hypocrisie des pharisiens

Du tome 13 de l'oeuvre « Le Livre du Ciel », message donné le 22 novembre 1921, pages 60 et 61 :

« Ma fille, la douleur qui m'affligea le plus au cours de ma Passion fut l'hypocrisie des pharisiens ; ils feignaient la justice alors qu'ils étaient les plus injustes. Ils simulaient la sainteté, la rectitude et l'ordre, alors qu'ils étaient les plus pervertis, en dehors de toute règle et dans un total désordre. Pendant qu'ils feignaient d'honorer Dieu, ils s'honoraient eux-mêmes, soignaient leurs propres intérêts, leur propre confort.

La lumière ne pouvait entrer en eux, car leur hypocrisie avait fermé toutes les portes. Leur vanité était la clé qui, à double tour, les enfermait dans leur mort et arrêtait même toute faible lumière. Même l'idolâtre Pilate a trouvé plus de lumière que les pharisiens, car tout ce qu'il a fait et dit découlait non d'une prétention, mais de la peur.

Je me sens plus attiré par le pécheur, même le plus pervers, s'il n'est pas fourbe, que par ceux qui sont meilleurs mais hypocrites. Oh ! Comme me dégoûte celui qui fait le bien en surface, prétend être bon, prie, mais en qui le mal et l'intérêt égoïste sont camouflés ; pendant que ses lèvres prient, son coeur est loin de moi. Au moment où il fait le bien, il pense à satisfaire ses passions brutales. En dépit du bien qu'il accomplit en apparence et des paroles qu'il prononce, l'homme hypocrite ne peut pas apporter la lumière aux autres parce qu'il en a verrouillé les portes.

Il agit comme un démon incarné qui, sous le déguisement du bien, tente les créatures. Voyant quelque chose de bon, l'homme est attiré. Mais lorsqu'il est au plus beau du chemin, il se voit entraîné dans les péchés les plus graves. Oh ! Combien les tentations qui se présentent sous l'apparence du péché sont moins dangereuses que celles qui se présentent sous l'apparence du bien ! Il est moins dangereux de traiter avec des personnes perverses qu'avec celles qui semblent bonnes mais sont hypocrites. Que de poisons ces dernières cachent ! Combien d'âmes n'ont-ils pas empoisonnées ?

Si ce n'était pas de ces simulations et si tous me connaissaient pour ce que je suis, les racines du mal seraient enlevées de la surface de la terre et tous seraient détrompés ».

Celui qui vit dans la Divine Volonté ne peut aller au Purgatoire

Du tome 11 de l'oeuvre « Le Livre du Ciel », extrait du message donné le 8 mars 1914, page 73 :

« Ma fille, l'âme qui vit dans ma Volonté ne peut aller au purgatoire, cet endroit où les âmes sont purifiées de tout.

Après l'avoir gardée jalousement dans ma Volonté pendant sa vie, comment pourrais-je permettre au feu du purgatoire de la toucher ?

Au plus, il lui manquera quelques vêtements, mais ma Volonté la vêtira de tout ce qu'il faut avant de lui dévoiler la Divinité.

Ensuite, je me révélerai moi-même ».

Petit nombre des saints de la Divine Volonté car il faut se dépouiller de tout

Du tome 12 de l'oeuvre « Le Livre du Ciel », extraits du message donné le 15 avril 1919, pages 112 et 113 :

« Ma fille, seulement ma Volonté apporte le vrai bonheur. Elle seule procure tous les biens à l'âme, la faisant reine du vrai bonheur. Seules les âmes qui auront vécu dans ma Volonté seront reines auprès de mon trône parce qu'elles seront nées de ma Volonté. Je dois te signaler que les personnes de mon entourage n'étaient généralement pas heureuses [...].

Les saints dans ma Volonté, symbolisés par mon Humanité ressuscitée, seront peu nombreux [...].

La sainteté dans ma volonté n'a rien qui soit propre à l'âme, mais tout lui vient de Dieu.

Etre disposé à se dépouiller de tout est très exigeant ; en conséquence, il n'y aura pas beaucoup d'âmes qui y parviendront. Toi tu es du côté du petit nombre ».

L'âme doit mourir à sa propre vie pour pouvoir vivre de la vie même de Jésus

Du tome 12 de l'oeuvre « Le Livre du Ciel », message donné le 13 septembre 1919, page 128 :

« Mon amertume augmentait et je me plaignais à mon toujours aimable Jésus en lui disant : "Pitié, mon Amour, pitié ! Ne vois-tu pas à quel point je suis anéantie ? Je me sens comme si je n'avais plus de vie, ni de désir, ni d'affection, ni d'amour ; tout dans mon intérieur est comme mort. Ah ! Jésus ! Où sont en moi les fruits de tous tes enseignements ?". Pendant que je disais cela, j'ai senti Jésus tout près de moi qui m'attachait et me rattachait avec de fortes chaînes. Il me dit :

"Ma fille, le signe le plus sûr que mes enseignements ont produit du fruit en toi est que tu ne sens plus rien de toi-même. La vie dans ma Volonté ne consiste-t-elle pas à se dissoudre en moi ? Pourquoi cherches-tu donc tes désirs, tes affections, etc. si tu les as dissous dans ma Volonté ? Ma Volonté est immense et ça demande trop d'effort pour la cerner. Pour vivre en moi, il vaut mieux ne plus vivre de sa propre vie ; autrement, on montre qu'on n'est pas heureux de vivre de ma vie et d'être complètement dissous en moi ».

Pour que l'âme ne se reconnaisse qu'en Dieu, tout ce qu'elle tient d'elle même doit être réduit à néant

Du tome 3 de l'oeuvre « Le Livre du Ciel », message donné le 27 juin 1900, pages 87 et 88 :

« Ma fille, ce que je veux de toi, c'est que tu te reconnaisses en moi, et non en toi-même. Ainsi, tu ne te souviendras plus de toi, mais de moi seul.

T'ignorant toi-même, tu ne reconnaîtras que moi. Dans la mesure où tu t'oublieras et te détruiras toi-même, tu avanceras dans ma connaissance, tu te reconnaîtras uniquement en moi.

Quand tu feras ainsi, tu ne penseras plus avec ton cerveau, mais avec le mien. Tu ne regarderas plus avec tes yeux, tu ne parleras plus avec ta bouche, les battements de ton coeur ne seront plus les tiens, tu ne travailleras plus avec tes mains, tu ne marcheras plus avec tes pieds. Tu regarderas avec mes Yeux, tu parleras avec ma Bouche, tes battements de coeur seront les miens, tu travailleras avec mes mains, tu marcheras avec mes Pieds.

Et pour que cela se produise, c'est à dire que l'âme ne se reconnaisse qu'en Dieu, elle doit retourner à ses origines, c'est à dire à Dieu, de qui elle vient. Elle doit se conformer entièrement à son créateur ; tout ce qu'elle tient d'elle-même et qui n'est pas en conformité avec ses origines, elle doit le réduire à néant.

De cette manière seulement, nue et dépouillée, elle pourra retourner à ses origines, se reconnaître uniquement en Dieu et travailler en accord avec la fin pour laquelle elle a été créée. Pour se conformer complètement à moi, l'âme doit devenir invisible comme moi ».

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