Luisa Piccarreta ( 1865-1947) et la vie dans la Divine Volonté. (I).
Luisa Piccarreta (1865-1947) et la vie dans la Divine Volonté
Luisa Piccarreta est née un dimanche peu après Pâques, dans le village de Corato, en Italie, le 23 avril 1865. Elle fut baptisée le même jour. Elle a vécu toute sa vie à cet endroit, sauf les mois où chaque année, au temps où elle était jeune, sa famille vivait à la ferme. Luisa est décédé en odeur de Sainteté peu avant d'atteindre ses 82 ans, le 4 mars 1947 ; après une vie tout à fait extraordinaire.
Luisa n'avait pas de frère, mais quatre soeurs. Son père se nommait Vito Nicola Piccarreta et sa mère Rosa Tarantini, tous deux de Corato. Très jeune, Luisa était timide et très peureuse. Ella avait souvent des cauchemars qui la rendaient très craintive du démon. Et souvent, dans ses rêves, elle voyait la Vierge Marie chasser le démon loin d'elle.
A ce sujet, Jésus a précisé à Luisa que le démon avait discerné que Dieu avait des vues très spéciale sur elle, qu'elle apporterait une très grande gloire à Dieu, et qu'elle serait une importante cause de défaite pour lui. Quelle que soit la façon dont il s'y prit , il ne parvint jamais à faire pénétrer en elle des affections ou des pensées impures, parce que Jésus y avait fermé toutes les portes à Satan. C'est pour cela qu'il était si furieux et essayait de la térifier par des rêves effrayants, cherchant par tous les moyens à lui faire du mal.
A l'âge de 9 ans, elle fit sa première communion et, le même jour, reçut le sacrement de confirmation. L'Eucharistie devint sa passion prédominate ; elle y concentrait toutes ses affections. Dès cet âge, elle pouvait rester dans l'église, agenouillée et immobile, pendant quatre heures, dans la contemplation.
A 11 ans, elle devint "fille de Marie". A 12 ans, elle cormmença à entendre intérieurement la voix de Jésus, tout particulièrement quand elle communiait. Jésus devint son précepteur sur les choses de Dieu, la corrigeant et lui apprenant la manière de méditer. Et il lui donnait des leçons au sujet de la Croix, de la douceur, de l'obéissance et de sa vie cachée sur la terre. Cette voix intérieure amena Luisa au détachement d'elle-même et de toute chose.
Un jour à l'âge de 13 ans, durant qu'elle travaillait dans sa maison et réfléchissait sur la plus triste partie de la Passion de Jésus, elle devint tellement accablée qu'elle était sur le point de perdre le souffle. Elle se rendit alors sur le balcon du deuxième étage de la maison. Comme elle regardait en bas, elle vit au milieu de la rue une foule immense conduisant le doux Jésus avec sa Croix sur l'épaule, le tirant d'un côté et de l'autre. Jésus avait le visage tout ensanglanté et se débattait pour respirer. Il faisait pitié à ramollir les pierres. Alors, levant les yeux vers elle, Jésus lui dit : "âme, aide-moi !" . Il est impossible de décrire la tristesse qu'elle ressentit et l'impression déchirante que cette scène produisit en elle. Elle retourna rapidement à sa chambre, complètement sidérée, ne sachant plus où elle se trouvait, le coeur brisé de tristesse. Elle y pleura à torrents sur les grandes souffrances de Jésus.
A partir de ce moment, elle fut profondément inclinée à souffrir par amour pour Jésus. Vers cette époque aussi, commencèrent ses premières souffrances physiques, quoique cachées, ainsi que de grandes souffrances morales et spirituelles. Au bout de 3 ans, les assauts diaboliques tirèrent à leur fin. Quand elle eut 16 ans, alors qu'elle était à la ferme, les démons lui donnèrent un dernier assaut, si violent et pénible qu'elle en perdit l'usage des sens. Dans cet état, elle eut une nouvelle vision de Jésus souffrant. Mue intérieurement par de douces et amoureuses invitations de la grâce, Luisa s'abandonna totalement à la Divine Volonté et accepta le rôle de victime, pour lequel Jésus et la Douloureuse Mère la conviaient.
A l'âge de 17 ans, Luisa commença à vomir sa nourriture et fut obligée de garder le lit par intermittence. Tout ceci était inexplicable pour sa famille, les prêtres et les médecins. Plus tard, après beaucoup de souffrances morales venant de sa famille et des prêtres, on réalisa que son état résultait d'une maladie mystique correspondant à sa situation de victime volontaire en regard de la mission à laquelle Dieu l'avait appelée. A partir de cette époque et jusqu'à sa mort, quelque 65 années plus tard, Luisa vécut sans nourriture et sans eau. Sa nourriture consistait en la Divine Volonté et en la Sainte Communion.
A partir de 22 ans, elle dut garder le lit en permanence. Le 16 octobre 1888, à l'âge de 23 ans, Luisa fut unie à Jésus par les "épousailles mystiques". 11 mois plus tard, en présence de la Très Sainte Trinité et de toute la Cour céleste, son union avec Jésus fut ratifiée ; elle fut liée à Lui par le "mariage mystique".
En cette journée bénie, se produisit aussi le "prodige des prodiges" : Luisa, qui avait alors 24 ans, reçut le Cadeau de la Divine Volonté ! C'est le plus grand cadeau que Dieu puisse offrir à une créature, la grâce des grâces, beaucoup plus encore que le mariage mystique. A ce moment, le Troisième Fiat de Dieu (celui de la Sanctification) prenait forme sur la terre. Il se développera silencieusement, petit à petit, dans les âmes préparées par Marie, la Mère et Reine de la Divine Volonté.
En février 1899, par obéissance à son Seigneur et à son confesseur, Luisa commençait à écrire. Elle le fera durant 40 ans, mettant sur papier les plus sublimes secrets du mystère de la Divine Volonté. Le reste de sa vie fut un mélange de joies et de souffrances, d'écriture, de couture, d'obéissance, de prières, et d'aide aux autres avec beaucoup de sagesse et de tendres conseils. Jésus, le seul en qui elle pouvait avoir confiance, était sa seule consolation. Quand elle était privée de sa présence sensible, ses agonies pour les âmes étaient si profondes qu'elles surpassaient parfois les souffrances du Purgatoire.
Luisa fut admise de façon permanente dans les splendeurs éternelles le 4 mars 1947. Il y eut une incertitude au sujet du moment de sa mort durant 4 jours, vu que son corps n'était pas soumis à la rigidité habituelle. Cependant, il fut impossible de redresser son dos. Et ont dut fabriquer une tombe spéciale lui permettant d'y garder la position assise, la même qu'elle avait gardée pendant ses 64 années d'alitement.
47 ans plus tard, au début de 1994, le Vatican demanda à l'Archevêque de son diocèse natal de mettre en marche le processus pour sa béatification. Sa cause fut officiellement introduite le jour de la fête du Christ Roi, le 20 novembre 1994.
Source : https://spiritualitechretienne.blog4ever.xyz/la-servante-de-dieu-luisa-piccarreta
La servante de Dieu Luisa Piccarreta
La Servante de Dieu Luisa Piccareta
"Fille de la Divine Volonté"
1865-1947
La vie de Luisa Piccareta
Naissance
Luisa Piccarreta est née dans une famille pauvre à Corato près de Bari dans le Sud de l'Italie, le 23 avril 1865, soit le Dimanche après Pâques. À l'occasion de la canonisation de Soeur Faustine Kowalska, le 30 avril 2000, le Pape Jean-Paul II a nommé officiellement en Église, ce Dimanche après Pâques, « le dimanche de la Miséricorde », selon les désirs de Jésus exprimés à soeur Faustine. Jésus voulait ainsi souligner que Luisa était celle choisie par Dieu de toute éternité pour nous apporter ce Don de la Divine Volonté, fruit par excellence de sa Divine Miséricorde.
Sa famille
Les deux parents de Luisa étaient de Corato. La famille comptait cinq filles et ils vivaient de l'agriculture. Tous les deux, son père et sa mère sont décédés en mars 1907, à dix jours d'intervalle. Luisa était alors âgée de 42 ans. Luisa décrit ses parents comme étant des anges de pureté; ils faisaient bien attention à ne pas laisser leurs enfants entendre n'importe quoi. Le mensonge, l'hypocrisie, la fausseté n'avaient pas de place en leur foyer. Les parents étaient vigilants envers leurs enfants et ne les présentaient jamais à qui que ce soit, gardant toujours la famille ensemble.
Amour jaloux pour Jésus
Jésus, dans son amour jaloux, expliqua par la suite à Luisa, qu'Il l'avait dotée d'une grande timidité et l'avait gardée à l'écart d'autrui, ne voulant que rien ne la touche, ni les choses, ni les personnes. Jésus la voulait étrangère à tout et à tous et n'ayant de plaisir qu'en Lui-même.
Baptême
Luisa fut baptisée l'après-midi même de sa naissance.
Première Communion, Confirmation
À l'âge de neuf ans, Luisa fait sa première Communion ainsi que sa Confirmation le Dimanche après Pâques, soit le Dimanche de la Miséricorde. Dès son jeune âge, elle nourrit un grand amour pour l'Eucharistie et passe des heures à l'église, agenouillée et immobile, toute absorbée, en contemplation devant le Très Saint Sacrement.
Voix intérieure de Jésus
Peu après sa première Communion, Luisa commence à entendre la voix de Jésus à l'intérieur de son âme. Jésus lui enseignait des méditations sur la Croix, l'obéissance, Sa Vie cachée à Nazareth, les vertus et plusieurs autres sujets, la dirigeant et la corrigeant quand il le jugeait nécessaire.
Détachement total
Graduellement, Jésus l'amena à un détachement d'elle-même et de tout. Dès son plus jeune âge Jésus lui enseigna l'immense valeur de la souffrance acceptée volontairement et celle de la prière d'intercession pour autrui.
Luisa console Jésus
Luisa aimait vénérer les Plaies de Jésus et désirait souffrir pour Lui. Il lui arrivait de baiser les Saintes Plaies de Ses pieds, de Ses mains, de Son Côté et alors les Plaies disparaissaient; de cette manière Jésus lui faisait part du soulagement et du réconfort qu'elle pouvait lui procurer face à Ses souffrances.
Fille de Marie
Durant son enfance, Luisa était plutôt gênée et peureuse, mais aussi vive et joyeuse. A l'âge de onze ans, elle est reçue « Enfant de Marie ». Plus tard, Luisa demeurera petite de taille et toujours sereine avec de grands yeux pénétrants et animés.
Première vision
Un jour, à peine âgée de treize ans, Luisa travaillait chez elle tout en méditant intérieurement sur la Passion de Jésus. Soudainement, elle devint oppressée et sortit sur le balcon au deuxième étage de la maison pour prendre un peu d'air. C'est alors qu'elle eut une première vision en regardant en bas dans la rue; elle vit une foule immense et, au milieu de la foule, Jésus transportant péniblement Sa Croix. La foule le poussait et le maltraitait de tous côtés. Jésus aussi cherchait son souffle, Il avait le visage tout couvert de sang, dans une attitude qui faisait pitié à voir.
"Ame, aide-Moi!"
Soudainement, Jésus la regarda et lui dit: « Âme, aide-Moi ». C'est alors que l'âme de Luisa fut remplie de compassion pour Jésus. Elle revint à sa chambre et pleura abondamment. Elle dit alors à Jésus qu'elle voulait souffrir Ses peines afin de Le soulager parce que ce n'était pas juste que Jésus souffrit autant par amour pour elle, pauvre pécheresse et qu'elle ne souffre rien pour l'amour de Lui.
Bataille féroce contre les Démons
Alors commencèrent ses premières souffrances physiques de la Passion de Jésus, quoique cachées. De treize ans à seize ans, Luisa livra une bataille féroce contre les démons, luttant contre leurs suggestions infernales, leurs railleries, leurs tentations... Luisa résista vaillamment à leurs attaques. Malgré leurs bruits effrayants, elle réussit à ignorer toutes ses peurs en gardant son regard fixé sur Jésus comme la Vierge Marie le lui avait appris.
L'assaut final des Démons
De santé fragile, Luisa passait ses étés à la ferme familiale nommée « Desperate Tower » à quelques vingt sept kilomètres de Corato.
Deuxième vision
C'est là que Luisa souffrit l'assaut final des démons à l'âge de seize ans. L'attaque fut si violente qu'elle en perdit connaissance. C'est alors qu'elle eut une seconde vision de Jésus souffrant qui lui dit : « Viens avec Moi et offre-toi à Moi. Viens devant la Justice Divine comme "victime de réparation" » pour les nombreux péchés commis contre Elle, en sorte que Mon Père puisse être apaisé et qu'Il puisse accorder la conversion aux pécheurs ».
Un choix
Et Jésus ajouta ceci : "Deux choix s'offrent à toi : Des souffrances sévères ou des souffrances plus légères. Si tu refuses la forme sévère, tu ne pourras participer aux grâces pour lesquelles tu as combattu si bravement. Mais, si tu acceptes, Je ne te laisserai jamais seule et Je viendrai vivre en toi pour souffrir tous les outrages commis contre Moi par les hommes. Ceci est une grâce très particulière qui n'est donnée qu'à quelques personnes parce que la majeure partie n'est pas préparée à entrer dans le champs de la souffrance. Deuxièmement, Je te permets de t'élever à autant de gloire que de souffrances communiquées à toi, à travers Moi. Et enfin, Je te donnerai l'assistance, le soutien et le réconfort de ma Très Sainte Mère, à qui fut accordé le privilège de te prodiguer toutes les grâces nécessaires selon ta docilité et ta réciprocité".
Victime de réparation
Alors Luisa s'offrit généreusement à Jésus et à Notre-Dame des Douleurs, prête à se soumettre à tout ce qu'Ils voudraient d'elle.
Couronne d'épines
Quelques jours plus tard, Luisa reçu de Jésus la couronne d'épines qui lui causa des spasmes douloureux, l'empêchant de prendre et d'avaler toute nourriture.
Abstinence de nourriture
Dès lors, Luisa vécut dans une abstinence presque totale de nourriture jusqu'à sa mort, ne se nourrissant que de l'Eucharistie et de la Volonté Divine.
Persécutions
Luisa dut subir beaucoup d'incompréhension et de persécutions de la part de sa famille et de nombreux prêtres.
Mort apparente
À cause des souffrances de plus en plus fortes de la Passion de Jésus, Luisa perdait souvent conscience. Son corps devenait rigide, quelquefois durant plusieurs jours jusqu'à ce qu'un prêtre la ramène de son état de mort apparente.
La sainte obéissance
Par la bénédiction du prêtre et au nom de la Sainte Obéissance, Luisa revenait à elle.
Tertiaire Dominicaine
À l'âge de dix-huit ans, Luisa devint Tertiaire Dominicaine et prit le nom de Soeur Madeleine.
Souffrances continuelles
À vingt-deux ans, Jésus lui dit: « Bien-aimée de Mon Coeur, si tu acceptes de souffrir, non plus par intervalles comme dans le passé, mais continuellement, J'épargnerai l'humanité . Je te placerai entre Ma Justice et l'iniquité des humains. Quand J'exercerai, Ma Justice, en envoyant une multitude de catastrophes sur eux, te trouvant au milieu, c'est toi qui sera touchée et eux seront épargnés. Autrement, Je ne pourrai pas retenir le bras e la Justice de Dieu plus longtemps ».
Clouée au lit pendant plus de 64 ans
Luisa accepta et c'est ainsi qu'elle fut alitée pour le reste de sa vie, soit plus de soixante-quatre ans. C'est sa soeur cadette Angela demeurée célibataire, qui prit soin de Luisa durant toute sa vie.
Vomissements répétés
À cette époque, Luisa prenait encore un peu de nourriture qu'elle vomissait aussitôt. Mais, chose extraordinaire, la nourriture réapparaissait toute entière dans l'assiette et plus belle qu'auparavant.
Douleurs spirituelles indescriptibles
Luisa souffrit également des douleurs spirituelles indescriptibles, surtout l'absence de Jésus qu'elle ressentait péniblement.
Aucune escarre durant 64 ans
Son cinquième et dernier confesseur, Don Benedetto Calvi certifie un autre phénomène extraordinaire: « Durant les soixante-quatre ans qu'elle fut alitée, jamais elle n'eut d'escarre ».
Mariage mystique
Luisa ne s'est jamais mariée. A vingt-trois ans, elle reçut la grâce du Mariage Mystique le 16 octobre 1888. Épouse crucifiée, Luisa ne devint jamais religieuse comme elle le désirait, mais Jésus lui dit qu'elle était « la vraie religieuse de Son Coeur ».
Don de la Divine Volonté
Le 8 septembre 1889, onze mois plus tard, ce Mariage fut renouvelé au Ciel en présence de la Très Sainte Trinité. C'est à cette occasion que Luisa reçut pour la première fois le Don de la Divine Volonté.
Mariage de la Croix
Peu de temps après avoir rencontré Luisa, le Bienheureux Annibale Di Francia, son confesseur extraordinaire et censeur de ses travaux, écrivit à son sujet: « Même si elle ne possède aucune science humaine, (Luisa savait à peine lire et écrire) elle est dotée de beaucoup de sagesse entièrement céleste, et de la science des Saints. Sa façon de parler irradie la lumière et console; ingénieuse de nature, les études formelles qu'elle a effectuées dans sa jeunesse se limitent à une première année ».
Seule, cachée, inconnue
Parmi ses traits de caractère, il faut noter que Luisa aimait la discrétion et l'effacement et possédait une grande prédisposition à l'obéissance.
Le Bienheureux Annibale Di Francia ajoute: « Elle veut être seule, cachée, inconnue. Pour rien au monde Luisa n'aurait voulu que son intimité et ses communications avec le Seigneur Jésus soient révélées publiquement, surtout de son vivant. Si Jésus Lui-même ne l'avait exigé. Elle a toujours fait preuve de la plus grande obéissance, d'abord à Jésus et ensuite à l'égard de ses confesseurs que Jésus Lui-même lui assignaient. » Cette disposition lui fit traverser des périodes pénibles au cours desquelles elle sentait cruellement le conflit entre son inclination naturelle et les exigences de sa mission, telle que voulue par Jésus. On peut dire que pendant quarante ans, elle s'est fait violence sur ce point, tout en partageant les souffrances de Jésus pour sauver des âmes, faisant preuve d'une générosité exceptionnelle, presqu'inhumaine, à tout le moins incompréhensible. Il est difficile de concevoir un oubli de soi poussé plus loin que celui de Luisa.
Cinq confesseurs
Dès son adolescence et tout au long de sa vie, Luisa se vit assigner cinq confesseurs nommés par différents Archevêques de son diocèse et qui se succédèrent auprès d'elle jusqu'à sa mort. Don Gennaro Di Gennaro, Curé de la paroisse Saint Joseph fut son troisième confesseur de l898 à l922. C'est lui qui lui ordonna, par obéissance d'écrire au fil des jours, tout ce qui se passait entre Jésus et elle. Chaque jour, la Messe était célébrée dans la chambre de Luisa, ce qui était vraiment exceptionnel à cette époque. C'est le Pape Pie X qui lui octroya cette permission. Les rideaux restaient fermés autour de son lit durant plus de deux heures après la communion, alors qu'elle accomplissait son Action de grâces.
Mort de Luisa
Luisa rentra à la Maison du Père à l'âge de 81 ans, le 4 mars 1947, suite à une pneumonie qui dura quinze jours. Ce fut la seule maladie dont elle souffrit durant sa longue vie. Sa mort fut marquée de phénomènes extraordinaires. A cause des si nombreuses expériences de sorties hors-corps de son âme durant toute sa vie, les médecins mirent quatre jours avant de la déclarer réellement décédée. Comme à l'ordinaire Luisa était assise droite dans son lit avec quatre oreillers derrière elle. Luisa ne s'appuyait jamais sur ceux-ci parce qu'elle n'avait pas besoin de sommeil. Il fut impossible de l'allonger même avec l'aide de plusieurs personnes; seule sa colonne vertébrale était rigide. Il fallut donc construire une tombe spéciale en forme de "L". Contrairement à la rigidité habituelle de son corps lorsqu'elle voyageait la nuit avec Jésus à travers le monde et les siècles, voilà que maintenant son corps était flexible. Les médecins pouvaient bouger sa tête dans toutes les directions sans aucun effort, lever ses bras, plier ses poignets et ses doigts demeurés souples. Ils levaient ses paupières et constataient que ses yeux étaient toujours brillants et non voilés. Luisa semblait encore en vie ou simplement endormie. Après de nombreux examens, les médecins finirent par constater son décès. Elle demeura ainsi durant quatre jours sur son lit de mort sans aucun signe de décomposition bien qu'elle n'ait été aucunement embaumée. Nous pourrions ajouter beaucoup d'autres faits extraordinaires qui ont caractérisé la vie de Luisa Piccarreta et qui confirment d'une façon éloquente les nombreuses grâces spéciales qu'elle a reçues pour accomplir sa mission unique et exceptionnelle, dépassant l'entendement humain.
Fiat !
Historique des écrits de Luisa Piccareta
Don Gennaro Di Gennaro, troisième confesseur de Luisa Piccarreta resta vingt -quatre ans à son service. Percevant les merveilles du Seigneur sur son âme, il ordonna à Luisa de mettre par écrit tout ce que la grâce de Dieu opérait en elle. Toutes les raisons d'échapper à cette obligation d'écrire furent vaines pour Luisa; même ses capacités littéraires limitées ne furent pas un motif suffisant pour la dispenser d'écrire. C'est ainsi que le 28 février de l'année 1899, Luisa commença à rédiger son journal. Le dernier cahier fut achevé le 28 décembre 1938. date à laquelle son cinquième et dernier confesseur, Don Benedetto Calvi lui ordonna de cesser d'écrire. Pendant quarante ans, Luisa écrivit en tout trente six volumes qui constituent fondamentalement son journal autobiographique, dont le titre fut donné par Jésus Lui-même:
"Le Royaume du Fiat au milieu des créatures, Le Livre du Ciel"
Et, Jésus ajouta un sous-titre en disant au confesseur extraordinaire de Luisa, le Bienheureux Annibale Di Francia: « Mon fils, le titre que tu donneras au livre que tu feras imprimer concernant Ma Volonté Divine sera: "Le rappel des créatures à l'ordre, au rang et au but pour lesquels elles ont été créées par Dieu." »
Ces trente-six volumes constituent un enseignement complet sur la Divine Volonté, nous révélant la vie intérieure de Jésus dans Son Humanité, le but de la création, le rôle de la Rédemption, le retour de l'homme à son état originel et l'Amour infini de Dieu envers ses créatures... Ces écrits constituent de véritables catéchèses mystiques et acétiques conformes au Magistère de l'Eglise. Ces enseignements explicitent et éclairent d'une lumière nouvelle le contenu des Évangiles sans en modifier le sens profond. Le pilier central sur lequel ils reposent est le "NOTRE PÈRE ... que Ton Règne vienne, que Ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel" tel que Jésus l'a enseigné. Le premier volume raconte la vie de Luisa jusqu'au moment où elle reçut l'ordre d'écrire. Il fut complété en 1926 par « Notes des souvenirs de son enfance. » De plus, Luisa écrivit un très grand nombre de prières, neuvaines selon l'enseignement reçu de Jésus pour nous apprendre à prier dans la Divine Volonté, c'est-à-dire en laissant Jésus prier en nous comme Il le faisait dans Son Humanité. À la demande du Bienheureux Annibale Di Francia vers l'année 1913 ou bien 1914, elle écrivit les "Heures de la Passion" auxquelles elle ajouta des réflexions pratiques quelques années plus tard. Ces heures furent publiées une première fois en 1915. Il y eut six éditions publiées en Italien qui reçurent l'Imprimatur. Luisa écrivit aussi trente-une méditations pour le mois de mai ayant pour titre: "La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté". Elle compléta ces méditations le 6 mai 1930. Cet ouvrage parut en Italien sous le titre de: "La Regina Del Cielo Nel Regne Della Divina Volontà: Meditazioni da farsi, nel mese di maggio. per la Casa della Divina Volontà." Luisa écrivit également plusieurs lettres et elle entretint surtout dans les dernières années de sa vie, une importante correspondance avec des âmes pieuses qui profitèrent de ses conseils et des lumières qu'elle avaient reçues de Jésus pour apprendre la façon de vivre et de prier dans la Divine Volonté. En 1926, les dix-neuf premiers volumes (seuls écrits disponibles à ce moment-là) reçurent l'Imprimatur de l'Archevêque Mgr. Guiseppe Leo et le "Nihil Obstat" du Bienheureux Annibale Di Francia, Censeur Ecclésiastique nommé par l'Archevêque de Trani; en d'autres termes, les écrits sont considérés par l'Eglise comme étant exempts d'erreurs concernant la foi et la morale telles qu'interprétées par l'Eglise Catholique. Après la mort de Luisa, le 4 mars 1947, il s'écoula une vingtaine d'années durant lesquelles ses écrits rencontrèrent peu d'intérêt et furent mis en veilleuse. Cependant, les témoins qui l'avait connue personnellement et avaient été touchés par les écrits, ne perdaient pas leur ferveur. Ils attestèrent avec conviction comment leur vie fut changée par les écrits et la vie exemplaire de Luisa. Une nouvelle montée d'intérêt commença à poindre vers la fin des années 1960. Bien que le Bienheureux Annibale Di Francia, fondateur des Pères Rogationnistes du Sacré-Coeur et des Filles du Divin Zèle, voulait publier les dix-neuf premiers volumes du "Livre du Ciel", il mourut avant d'avoir accompli ce travail. C'est l'Association de la Divine Volonté à Milan, Italie qui en fit la publication dans les années 1970. Par la suite, ils furent traduits en Espagnol , certains en Anglais et en d'autres langues. Une version française pro-manuscrite (non officielle) de certains volumes existe présentement au Québec depuis 1999. En 1994 , avant l'ouverture du procès de béatification de Luisa Piccarreta, un tribunal fut établi pour investiguer sur sa vie et une équipe de théologiens pour scruter ses écrits. Les « avocats du Diable » dont la tâche est de présenter des arguments contre la personne en cause de béatification ont été incapables d'évoquer une seule objection contre Luisa et ses écrits. Le 28 mars 1994 , les écrits reçurent le "Non Obstare" du Cardinal Ratzinger, Préfet de la Congrégation de la Doctrine de la Foi. De plus, le Cardinal Angelo Felici, Préfet de la Sacré Congrégation de la Cause des Saints, donna également le "Non Obstare". Il signa une lettre Historique (officielle) envoyée à l'Archevêque Carmelo Cassatio de l'Archidiocèse de Trani où Luisa vivait, lui précisant qu'il était heureux de lui faire part qu'il n'y avait aucune objection de la part du Vatican pour l'ouverture officielle de la Cause de béatification de Luisa Piccarreta et par conséquent de commencer les procédures. Le 20 novembre 1994, en la fête du Christ-Roi, l'Archevêque Carmelo Cassatio ouvrit donc officiellement le procès de béatification. Le 8 juin 1995, la première version anglaise des dix-neuf premiers volumes, (écrite aux États-Unis par Thomas Fahy, Président du Centre de la Divine Volonté à Jacksonville, Floride), reçue l'équivalent d'un imprimatur de Mgr. Guiseppe Carata (Trani, Italie). En Janvier 1996, le Cardinal Ratzinger fit sortir les trente-quatre volumes du "Livre du Ciel" qui était retenu aux Archives du Vatican depuis cinquante-huit ans et, des photocopies furent remises à l'Archevêque Carmelo Cassatio de l'Archidiocèse de Trani et Président du Tribunal pour la Cause de béatification de Luisa Piccarreta. Les volumes trente-cinq et trente-six (écrits plus tard) lui furent également remis. En 1997, à l'intérieur du procès de béatification en cours, deux théologiens hautement qualifiés, nommés par l'Eglise pour la révision des écrits de Luisa ont soumis leurs rapports attestant qu'ils n'avaient trouvé en ces écrits rien qui fut contraire à la foi et la morale catholique. En résumé, le dossier complet concernant les écrits de Luisa Piccarreta est manifestement net de tout soupçon. N'importe qui peut les livre avec une conscience claire et demeurer en paix. Que Dieu reçoive toute la Gloire qui Lui revient, qu'Il a prévu recevoir de toute sa Création, sujet qui nous est superbement révélé dans le "Livre du Ciel". Suite au Congrès international de Corato en octobre 2002, la Postulation pour la Cause de Béatification de Luisa a formé un comité d'assistance à la Cause, principalement dans le but d'aider la Postulation à produire la version officielle et autorisée des écrits de Luisa en anglais et en espagnol et pour produire des notes théologiques explicatives dans ces deux langues ainsi qu'en italien. Ce comité spécial qui a une très grande responsabilité inclus le Père Pablo Martin, le Père Carlos Massieu, Marianela Perez, Alejandra Acuña (pour la version espagnole), M. Stephen Patton (expert théologien), M. Thomas Fahy (pour la version anglaise). Ce travail gigantesque est présentement en cours.
Source : https://spiritualitechretienne.blog4ever.xyz/la-servante-de-dieu-luisa-piccarreta-suite
La servante de Dieu Luisa Piccarreta, suite
La servante de Dieu Luisa Piccarreta, suite et fin
La Cause de Béatification de Luisa
Déjà de son vivant Luisa était connue comme "La Santa". Quelques années avant sa mort, le Bienheureux Annibale Di Francia écrivit ce bel éloge sur Luisa : «Il semble que Notre-Seigneur Jésus-Christ, Lui qui multiplie toujours plus les merveilles de son Amour ait voulu former en cette vierge (dont Il disait qu'elle était la plus petite qu'Il ait pu trouver sur cette terre, dépourvue de toute instruction ) , un instrument adapté pour accomplir une mission si unique et si sublime qu'elle ne peut être comparée à aucune autre, à savoir le Règne de la Divine Volonté sur la terre comme au ciel. »
C'est Jésus Lui-même qui l'affirma par ces Paroles: "Ta mission est grande, parce qu'il ne s'agit pas seulement de ta sainteté personnelle, mais d'embrasser tous et tout afin d'étendre le Royaume de Ma Volonté à toutes les générations." Luisa était donc la première nouvelle née de la Divine Volonté, le Chef de file de la "seconde génération des enfants de la Lumière: les fils et filles de la Divine Volonté", la maîtresse de la science la plus sublime qui soit: la Divine Volonté, la secrétaire et l'écrivaine de Jésus. Elle-même signait ses lettres : "la petite fille de la Divine Volonté", titre qui est inscrit sur sa tombe dans la Paroisse Santa Maria Grecia à Corato. La mission de Luisa sur la terre fut toujours subordonnée à l'Église officielle. Un grand nombre de témoignages très fiables ont été rendus concernant Luisa. On compte parmi ces personnes des religieux et des prêtres, des théologiens, des professeurs, quelques futurs Évêques et Cardinaux et même un Bienheureux dont nous avons déjà fait mention le Père Annibale Di Francia.
Funérailles
Le 7 mars 1947, trois jours après sa mort, sa dépouille mortelle fut exposée pendant encore quatre jours à la vénération des fidèles venus de partout à travers le monde par milliers rendre un dernier hommage à Luisa "La Santa", Ses funérailles furent un vrai triomphe; tout le Clergé séculier et religieux accompagna sa dépouille jusqu'en l'église-mère où la Liturgie funèbre fut célébrée. Dans l'après-midi Luisa fut enterrée dans la chapelle de la noble famille des Calvi. Le 3 juillet 1963 sa dépouille fut transférée à l'église Santa Maria Grecia de Corato.
Association Luisa Piccarreta
En 1980, l'Archevêque Giuseppe Carata et Soeur Assunta Marigliano fondèrent l'Association Luisa Piccarreta à Corato, Italie avec le Siège Social dans le même édifice où Luisa avait vécu une bonne partie de sa vie. L'Archevêque écrivit fréquemment et fit plusieurs voyages au Vatican pour plaider la cause des écrits et de Luisa. Son successeur l'Archevêque Carmelo Cassati qui devint responsable de l'Archidiocèse où Luisa avait vécu, poursuivit ces efforts auprès de Rome ainsi que dans son diocèse.
Une année sainte
En 1993, à la fête du Christ-Roi, il inaugura une année sainte de prières pour la venue du Royaume de la Divine Volonté. A cette occasion une messe solennelle fut célébrée dans la chapelle de l'Association située au premier étage du Siège Social International près du Centre de Corato.
Ouverture de la Cause de Béatification
Le 28 mars 1994, l'Église, après des réunions au plus haut niveau , ordonna au Cardinal Felici, Préfet de la Congrégation Sacrée sur les Causes des Saints, d'envoyer une lettre officielle à son Excellence l'Archevêque Carmelo Cassatio déclarant que, de la part de Rome, il n'y avait aucun obstacle à l'ouverture de la Cause de la Béatification de Luisa Piccarreta et par conséquent de commencer les procédures. En mai 1994, suivant le protocole requis, l'Association Luisa Piccarreta avec la signature de Soeur Assunta Marigliano demanda par une pétition à l'Archevêque Carmelo Cassatio de commencer la Cause de Béatification de Luisa. Un postulant et des vice-postulants pour la Cause furent choisis pour former une Commission Officielle sous l'autorité de l'Église. Les remarques de l'Archevêque concernant Luisa indiquaient qu'elle avait été victime de l'Amour, victime de l'Obéissance avec pour seule préoccupation le Règne de la Volonté Divine. Le postulant, Msgr. Felice Posa est un avocat de Droit Canon hautement qualifié dans le domaine de la Loi Canonique. Des visiteurs de plusieurs pays assistèrent à la Messe d'ouverture de la Cause et à la mise en place du Tribunal officiel. Environ soixante personnes venues des États-Unis, deux de Costa Rica, d'autres du Mexique, de l'Équateur, d'Espagne, d'Italie et du Japon assistèrent à cette Messe d'ouverture de la Cause ainsi que plusieurs prêtres bien informés sur la spiritualité du Don de la Divine Volonté. Notons parmi eux la présence des Pères John Brown, Carlos Masseu, Thomas Celso et Michaël Adams et certaines personnes qui avaient connu Luisa de son vivant.Des descendants de la soeur de Luisa étaient également présents à la Messe. L'église était complètement remplie. Le 20 novembre 1994, la Messe fut célébrée dans l'ancienne église mère de Corato en la fête du Christ-Roi.
Tribunal officiel
L'Archevêque Carmelo Cassatio, à la tête du Tribunal, procéda à l'assermentation officielle et l'installation des six membres du Tribunal : l'Archevêque Cassatio, Msgr. Felice Posa, Msgr. Pietro Ciraselli, Padre G. Bernardino Bucci, le Père John Brown et Mr. Cataldo Lurillo. En mars 1997, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la mort de Luisa, il fut annoncé publiquement que le Tribunal responsable de la Cause de Luisa avait déterminé unanimement qu'elle avait vécu une vie d'héroïque vertu et que ses expériences mystiques étaient authentiques. Le 2 février 1998, Mgr. Carmelo Cassatio a établi la Commission Diocésaine "La servante du Seigneur Luisa Piccarretta" et l'Office diocésain pour la Cause de Béatification de la servante du Seigneur Luisa Piccarreta dont les tâches sont décrites dans les statuts appropriés et qui ont aidé à faire avancer la Cause de Béatification et la Version Officielle des écrits de Luisa Piccarreta. Cette Commission Diocésaine a été dissoute lors de la fermeture de la Cause de Béatification au niveau diocésain.
Transfert de la cause de Béatification à Rome
Du 27 au 29 0ctobre 2005 s'est tenu à Corato le 3ième Congrès International sur la Divine Volonté au cours duquel a eu lieu la fermeture de la Cause de Béatification de Luisa Piccarreta au niveau de l'Archidiocèse de Trani-Barletta-Bisceglie et le transfert de sa Cause de Béatification à Rome. Durant ce Congrès, le Maire de la ville de Corato fit une cérémonie solennelle pour changer le nom de la rue où Luisa vécut la majeure partie de sa vie. Le nom de la rue qui portait antérieurement le nom de « Via N. Suaro » fut changé pour : « Via Luisa Piccarreta, Serva de Dio (Servante de Dieu) ». La cérémonie de clôture eut lieu en l'Église Mère de Corato là où Luisa avait été baptisée le dimanche 23 avril 1865. L'Archevêque Pichierri était le célébrant principal de la Messe solennelle après laquelle il présida à l'application officielle des sceaux sur les boîtes de bois contenant les documents concernant la Cause de Béatification et les écrits de Luisa et qui devaient être envoyés à Rome. Quelques jours plus tard, suite à l'arrivée à Rome de ces boîtes scellées, un nouveau postulateur pour la Cause de Béatification fut nommé. Il s'agit d'une femme Madame Silvia Monica Corrales, née en Argentine. Il n'y a désormais plus aucun tribunal pour la Cause de Luisa dans son Diocèse. Tout ce qui concerne la Cause de Béatification de Luisa relève maintenant de Rome et sa Cause est tout particulièrement dans les mains de Dieu qui désire plus que tout que le Royaume de sa Divine Volonté règne enfin sur la terre comme au Ciel comme c'était le cas à l'origine dans le Jardin d'Éden. Prions avec ferveur et persévérance pour la Béatification de Luisa ce qui ouvrirait grandes les portes de l'Église pour que ce Don de la Vie dans la Divine Volonté soit reconnu et enseigné au sein même de l'Église par ses pasteurs et ainsi hâterait la venue de ce Royaume de la Divine Volonté sur notre terre, un Royaume de Paix, de Sagesse, de Lumière et d'Unité.
Assistance de Luisa
Depuis l'ouverture de sa Cause de Béatification, Luisa donne tous les signes de son assistance sur la terre. On rapporte plusieurs miracles survenus grâce à son intercession dans plusieurs pays et qui ont été soumis au Tribunal pour investigation. Un choix de prières pour faire une neuvaine à Luisa Piccarreta en vue d'obtenir une faveur particulière est inclus ci-après. Pour toute faveur obtenue par l'intercession de Luisa, veuillez aviser l'Association Franco-Canadienne Luisa Piccarreta dont les coordonnées sont inscrites sous le thème : Association Franco-Canadienne Luisa Piccarreta.
Il est demandé par les responsables de la Cause à Rome de ne pas écrire de lettres au Vatican pour montrer votre support à la Cause de Béatification de Luisa. Toute lettre ne ferait que retarder le processus de la Cause de Béatification et ne serait d'aucune influence sur le Vatican parce que le Vatican a ses propres critères et procédures déjà établis et inchangeables et que par politesse les responsables doivent répondre à toutes ces lettres ce qui enlève du temps précieux pour l'avancement de la Cause. L'unique critère par lequel l'Église juge en fin de compte les mérites d'un candidat à la sainteté est celui qui se réfère aux deux « I ». Le premier « I » est l'imitation de Jésus-Christ et le second « I » est l'intercession. Cela signifie que l'Église regarde les preuves de la puissante intercession de cette âme après sa mort. Les autres critères tels les stigmates, la bilocation, la lecture dans les âmes et d'autres phénomènes mystiques ne font pas partie du critère pour la sainteté.
Pèlerinages
De plus en plus de personnes viennent visiter le Siège Social de l'Association Luisa Piccarreta qui se trouve dans la maison où Luisa vécue et où commença sur la terre le troisième Fiat de Dieu, le Fiat de la Sanctification.
Prière pour obtenir une faveur et implorer la Béatification de
Luisa Piccarreta
Ô Coeur Sacré de mon Jésus, qui a choisi ton humble servante Luisa comme messagère du règne de la Volonté Divine et comme ange de réparation pour les innombrables fautes qui affligent ton Divin Coeur, je te prie humblement de m'accorder la grâce que j'implore de ta Miséricorde par son intercession, afin qu'elle soit glorifiée sur la terre comme tu l'as déjà récompensée au Ciel, Amen.
Pater, Ave, Gloria
Ô Coeur Divin de mon Jésus, qui a donné à ton humble servante Luisa, victime de ton Amour, la force de souffrir pendant toute sa vie les affres de ta douloureuse Passion, fais en sorte que, pour ta plus grande gloire, resplendisse bientôt sur son front l'auréole des bienheureux. Et, par son intercession, accorde-moi la grâce qu'humblement je te demande.
Pater, Ave, Gloria
Ô Cœur Miséricordieux de mon Jésus qui, pour le salut et la sanctification de tant d'âmes, a daigné garder sur la terre pendant de longues années ton humble servante Luisa,la Petite Fille de la Divine Volonté, exauce ma priêre : qu'elle soit bientôt glorifiée par ta Sainte Église et, par son intercession, accorde-moi la grâce qu'humblement je te demande.
Pater, Ave, Gloria.
Ô Très Sainte Trinité, Notre Seigneur Jésus-Christ nous a enseigné que, lorsque nous prions, nous devons demander que le nom de notre Père du Ciel soit toujours glorifié, que sa Volonté soit faite sur la terre et que son Royaume vienne parmi nous. Dans notre grand désir de faire connaître son Royaume d'Amour, de Justice et de Paix, nous vous demandons humblement de glorifier votre servante Luisa, la Petite Fille de la Volonté Divine qui, par ses prières constantes et ses grandes souffrances, a ardemment intercédé au salut des âmes et de la venue du Royaume de Dieu en ce monde. À son exemple, nous vous prions, Père, Fils et Esprit Saint, de nous aider à embrasser joyeusement nos croix sur cette terre de telle manière que, nous aussi, nous glorifiions le Nom de notre Père du ciel et entrions dans le Royaume de la Volonté Divine. Amen.
Pater, Ave, Gloria.
Nulla osta pour l'impression, Trani, 27 novembre 1948
Fr. Reginaldo ADDAZI O.P. Archevêque