La vie de Sainte Catherine de Suède.
Sainte Catherine de Suède, Fille de Sainte Brigitte, Moniale à Vadstena (1330-1381). Fête le 24 Mars.
Mardi 24 Mars : Fête de Sainte Catherine de Suède, Fille de Sainte Brigitte, Moniale à Vadstena (1330-1381).
Sainte Catherine de Suède
Fille de Sainte Brigitte, Moniale à Vadstena (✝ 1381)
Elle appartenait à la famille royale de Suède, par sa mère, sainte Brigitte et par son père Ulf Gudmarson.
Élevée dans un couvent, elle en sort pour épouser sagement le jeune noble qu'on lui destine, Edgar Lydersson qui est un invalide et qu'elle soigna avec un grand dévouement.
Sainte Catherine de Suède
Fille de sainte Brigitte, moniale à Vadstena (✝ 1381)
Elle appartenait à la famille royale de Suède, par sa mère, sainte Brigitte et par son père Ulf Gudmarson. Élevée dans un couvent, elle en sort pour épouser sagement le jeune noble qu'on lui destine, Edgar Lydersson qui est un invalide et qu'elle soigna avec un grand dévouement. D'accord avec lui, en 1350, pour le jubilé, elle rejoint à Rome sa mère qui y a fait sa demeure depuis son veuvage. Catherine, pendant son séjour, apprend la mort de son jeune époux. Elle décide à son tour de rester à Rome. Son extraordinaire beauté blonde lui cause bien des complications en Italie. A plusieurs reprises, des prétendants enthousiastes tentent de l'enlever. Quand sa mère meurt, Catherine revient en Suède pour l'ensevelir au couvent de Vadstena, où elle entre et dont elle sera bientôt l'abbesse. Elle retournera une fois encore à Rome pour obtenir la reconnaissance des Religieuses de l'Ordre du Très-Saint-Sauveur, les brigittines.
À Valdstena en Suède, l'an 1381, sainte Catherine, vierge. Fille de sainte Brigitte, mariée contre son gré, elle conserva la virginité avec l'accord de son époux et, quand celui-ci mourut, elle mena une vie de piété. Pèlerine à Rome et en Terre sainte, elle ramena en Suède les restes de sa mère et les déposa au monastère de Valdstena, où elle-même revêtit l'habit des moniales.
D'accord avec lui, en 1350, pour le jubilé, elle rejoint à Rome sa mère qui y a fait sa demeure depuis son veuvage.
Catherine, pendant son séjour, apprend la mort de son jeune époux. Elle décide à son tour de rester à Rome.
Son extraordinaire beauté blonde lui cause bien des complications en Italie. A plusieurs reprises, des prétendants enthousiastes tentent de l'enlever.
Quand sa mère meurt, Catherine revient en Suède pour l'ensevelir au couvent de Vadstena, où elle entre et dont elle sera bientôt l'Abbesse.
Elle retournera une fois encore à Rome pour obtenir la reconnaissance des Religieuses de l'Ordre du Très-Saint-Sauveur, les Brigittines et pour la Canonisation de sa mère qui n'aura lieu qu'en 1384, trois ans après la mort de sainte Catherine.
À Valdstena en Suède, l'an 1381, Sainte Catherine, vierge. Fille de Sainte Brigitte, mariée contre son gré, elle conserva la virginité avec l'accord de son époux et, quand celui-ci mourut, elle mena une vie de piété.
Pèlerine à Rome et en Terre Sainte, elle ramena en Suède les restes de sa mère et les déposa au Monastère de Valdstena, où elle-même revêtit l'habit des Moniales.
Martyrologe romain.
Sainte Catherine de Suède
Reine et veuve (vierge)
Catherine de Suède, dans le siècle Katarina Ulfsdotter, appartenait à la famille royale de Suède, par sa mère, Sainte Brigitte (Birgitta Birgersdotte) et par son père Ulf Gudmarson.
La fille devait être l'émule, sinon l'égale de sa mère, par ses vertus comme par les lumières qu'elle reçut du Ciel.
On vit Catherine, encore au berceau, repousser une nourrice de vie coupable et ne point vouloir de son lait.
Le démon la poursuivit dès sa plus tendre enfance, prenant la forme d'un taureau pour l'épouvanter et s'acharnant contre son petit corps frêle et délicat.
Élevée dans un Couvent, elle en sortit pour épouser le jeune noble qu'on lui destinait, Edgar Lydersson qui était un invalide et qu'elle soigna avec un grand dévouement.
Lorsque Catherine, après la sainte éducation qu'elle reçut dans un Monastère, fut en âge de se marier, son père lui donna de force un noble et vertueux époux, Edgar Lydersson, qu'elle eut le bonheur de faire consentir à garder avec elle le vœu de virginité parfaite.
D'accord avec lui, en 1350, pour le jubilé, elle rejoint à Rome sa mère qui y a fait sa demeure depuis son veuvage.
Catherine, pendant son séjour, apprend la mort de son jeune époux. Elle décide à son tour de rester à Rome.
Dans la Ville éternelle, on pouvait voir la mère et la fille visiter avec ferveur les églises et les tombeaux des martyrs et s'adonner ensemble à tous les exercices de la mortification et de la piété.
Catherine sut résister aux obsessions de plusieurs seigneurs romains qui la recherchaient en mariage, et Dieu la défendit parfois d'une manière merveilleuse.
Quand sa mère meurt, Catherine revient en Suède pour l'ensevelir au Couvent de Vadstena, où elle entre et dont elle sera bientôt l'Abbesse.
Elle retournera une fois encore à Rome pour obtenir la reconnaissance des Religieuses de l'Ordre du Très-Saint-Sauveur, les Brigittines, et pour la cause de la Canonisation de sa mère. Celle-ci n'aura lieu qu'en 1384, trois ans après la mort de Catherine, le 24 Mars 1381.
Katarina Ulfsdotter a été Canonisée en 1484 par le Pape Innocent VIII (Giovanni Battista Cybo, 1484-1492)
Sainte Catherine de Suède et sa mère Sainte Brigitte.
Prière quotidienne du 24 Mars : Sainte Catherine de Suède
Fille de Sainte Brigitte, Moniale à Vadstena (✝ 1381)
Elle appartenait à la famille royale de Suède, par sa mère, Sainte Brigitte et par son père Ulf Gudmarson.
Élevée dans un Couvent, elle en sort pour épouser sagement le jeune noble qu'on lui destine, Edgar Lydersson qui est un invalide et qu'elle soigna avec un grand dévouement.
D'accord avec lui, en 1350, pour le jubilé, elle rejoint à Rome sa mère qui y a fait sa demeure depuis son veuvage.
Catherine, pendant son séjour, apprend la mort de son jeune époux.
Elle décide à son tour de rester à Rome. Son extraordinaire beauté blonde lui cause bien des complications en Italie.
A plusieurs reprises, des prétendants enthousiastes tentent de l'enlever. Quand sa mère meurt, Catherine revient en Suède pour l'ensevelir au Couvent de Vadstena, où elle entre et dont elle sera bientôt l'Abbesse.
Elle retournera une fois encore à Rome pour obtenir la reconnaissance des Religieuses de l'Ordre du Très-Saint-Sauveur, les Brigittines.
Daignez, Ô Mon Dieu, me faire trouver en Sainte Catherine de Suède une puissante et charitable avocate auprès de vous pour détourner de moi le malheur qui me menace.
Qu'elle me conduise, par sa protection, saine et sauve à travers les dangers, afin de faire éclater la Gloire de votre Nom et pour que je puisse vous Bénir éternellement, Ô Mon Dieu. Nous vous en prions par Notre Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il.
Sainte Catherine de Suède, dont la protection se fait sentir aux mères de famille qui vous invoquent, priez pour nous.
Catherine eut pour père un prince de Suède et pour mère sainte Brigitte, cette femme si célèbre par ses Révélations. La fille devait être l'émule, sinon l'égale de sa mère, par ses vertus comme par les lumières qu'elle reçut du Ciel. On vit Catherine, encore au berceau, repousser une nourrice de vie coupable et ne point vouloir de son lait. Le démon la poursuivit dès sa plus tendre enfance, prenant la forme d'un taureau pour l'épouvanter et s'acharnant contre son petit corps frêle et délicat.
Lorsque Catherine, après la sainte éducation qu'elle reçut dans un monastère, fut en âge de se marier, son père lui donna de force un noble et vertueux époux qu'elle eut le bonheur de faire consentir à garder avec elle le voeu de virginité parfaite.
Cependant Brigitte, après la mort de son mari, était allée demeurer à Rome, qu'une inspiration divine lui avait montrée comme un lieu spécialement propre à sa sanctification. Catherine eut bientôt le désir de rejoindre sa mère et obtint cette grâce de son époux, qui, du reste, mourut pieusement quelques temps après.
Dans la Ville éternelle, on pouvait voir la mère et la fille visiter avec ferveur les églises et les tombeaux des martyrs et s'adonner ensemble à tous les exercices de la mortification et de la piété. Catherine sut résister aux obsessions de plusieurs seigneurs romains qui la recherchaient en mariage, et Dieu la défendit parfois d'une manière merveilleuse.
Sa joie était de paraître vile aux yeux des hommes; quatre heures par jour à genoux sans interruption, elle contemplait les souffrances du Sauveur; elle flagellait cruellement son corps pour devenir plus semblable à son divin modèle; soigner les malades et panser leurs plaies hideuses dans les hôpitaux, était sa plus douce satisfaction; la terre nue et quelques pierres formaient la couche de sa mère, elle s'en approchait pendant la nuit et la faisait reposer doucement sur sa poitrine.
Un jour vint où elle fut privée de la compagnie de sa mère chérie; elle fit transporter en Suède les restes mortels de cette sainte femme, qui y furent reçus en triomphe; elle-même se fixa dans un monastère de sa patrie, où sa vertu s'épura dans le sacrifice: sa vie dès lors ne fut qu'une longue suite de douleurs corporelles. C'est dans un transport d'amour que son âme s'envola vers le Ciel. Depuis le moment de sa mort jusqu'à sa sépulture, une étoile brilla jour et nuit sur le monastère.