Fête du Saint Sacrement.

07/05/2020


La Fête du Saint-Sacrement est célébrée le 2e dimanche après la Pentecôte pour commémorer la présence de Jésus-Christ dans le sacrement de l'Eucharistie.
« Pendant le repas, Jésus ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : 'Prenez, ceci est mon corps.' Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit 'Ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, versé pour la multitude' » (Marc, 14, 22-24)


Proposition de chants pour la solennité du « corps et du sang du Christ »

La solennité du « corps et du sang du Christ » était autrefois appelée « Fête-Dieu » ou « Saint Sacrement ». Elle correspond au 2e dimanche après la Pentecôte. Voici une proposition de chants pour la liturgie de ce jour.

- En entrée, nous pouvons choisir dans des chants cotés « D » (lettre qui normalement désigne la communion) puisque la solennité propose une méditation sur le Christ faisant don de son corps et de son sang :

« En accueillant l'amour » CNA 325 promotion épiscopale 1998 (DP 126) ; ou « partageons le pain du Seigneur » CNA 342 couplets 4, 8, 10,12 (D 39-31) ; ou « Tu es le Dieu fidèle » CNA 346 (D 163)

- Pour la prière pénitentielle/Kyrie, on peut utiliser la 2e formule (plus rarement utilisée) justement promotion épiscopale 2013 avec la « Messe de la miséricorde » (AL 50-64)

- En Gloria, un « classique » avec le CNA 197 promotion épiscopale 1995 (AL 23-09)

- Le Psaume du jour est le 115. Si vous n'avez pas de mise en musique de la nouvelle antienne (« j'élèverai la coupe du salut, j'invoquerai le nom du Seigneur »), vous pouvez simplement la psalmodier ou prendre « Alléluia » en guise d'antienne (comme suggéré dans le missel)

- 2e lecture, puis, séquence grégorienne « Lauda Sion » (très longue en entier, car 24 versets..., mais juste avec les 4 versets du Missel : les 21, 22, 23, 24)

- Alléluia AL 51-39, promotion épiscopale 2014

- Prière universelle (avec un refrain et des intentions adressées au Christ)

- Offertoire : pièce d'orgue ou d'autres instruments ou Motet par une chorale, ou chant par tous du Pange lingua (les 2 dernière strophes à partir de « Tantum ergo »)

- Sanctus : messe pour St Séverin (AL 44-03), promotion épiscopale 2013 ou CNA 243 (AL20) promotion épiscopale 1995

- Anamnèse du Missel

- Notre Père dit ou chanté (du Missel, Rimsky, Kedroff, Darasse ou Duruflé, promotion épiscopale 1995)

- Agnus : « Agneau de Dieu » (AL 206) ou (AL 44-04), tous les deux promotion épiscopale 2013

- En processionnal de communion : « bienheureux les invités » promotion épiscopale 2008 (DY 51-86), « celui qui a mangé de ce pain » CNA 321 promotion épiscopale 1999 (D 140-2), « mendiant du jour » CNA 334 promotion épiscopale 1999 (D 1-50), « Voici le pain partagé » CNA 348 promotion épiscopale 1996 (D 14-42) ou « Recevez le corps du Christ » CNA 345 couplets 11, 12, 13, 14, 15 (D 585)

- En méditation post-communion, il est possible de chanter le Pange lingua, ou « Gloire à l'Agneau immolé » promotion épiscopale 2014 (ZL-NT 9-9) ou laisser l'orgue, la chorale, ou des instrumentistes faire une pièce de répertoire classique sur le thème de la solennité du jour (Panis angelicus, Lauda Sion, Adoro te, O Salutaris, Tantum ergo...)

- Après la salutation et l'envoi, l'orgue, d'autres instruments appropriés ou une chorale peuvent interpréter une sortie musicale permettant, comme stipule la PGMR que « chacun retourne à ses bonnes œuvres en louant et bénissant le Seigneur » (Laudate Dominum, Tollite, Canticorum ...), ou s'il y avait exposition du St Sacrement (avec possible adoration après la messe), chanter le Pange lingua pendant le dépôt et la procession de sortie.


Les gestes d'adoration et l'adoration eucharistique


30 mai 2017 : Membres de la communauté de l'Emmanuel lors de l'adoration du Saint Sacrement en l'église Notre-Dame d'Emeraude à Dinard (35), France.

Par Serge Kerrien, Diacre permanent du diocèse de Saint-Brieuc-Tréguier, chargé de mission au Service national de la pastorale liturgique et sacramentelle (SNPLS). Il a été délégué épiscopal de son diocèse pour les questions de catéchèse et catéchuménat, pastorale sacramentelle et liturgique, formation, pèlerinages et pardons.

Si vous ouvrez le dictionnaire au mot « adorer » vous lirez ceci : « Rendre un culte à un dieu, un objet divinisé ; aimer passionnément ; apprécier beaucoup ». La définition est large et peut concerner une divinité, une personne, un objet. Lorsque l'Eglise utilise le terme, chacun devine que l'adoration concerne Dieu et le Christ. Mais peut-être convient-il de rappeler ce que dit l'Eglise de l'acte d'adoration.

L'origine

L'adoration trouve son origine lointaine dans les premières attitudes de l'homme face aux forces de la nature. Elle est essentiellement une prière ou un discours adressé à un interlocuteur (en latin oratio ad). Elle porte donc une dimension relationnelle. C'est encore le geste de mettre la main à la bouche (en latin ad os) pour envoyer un baiser à quelqu'un, ou de porter à la bouche le bord du vêtement de la personne que l'on veut honorer, ou encore de baiser la terre en signe de respect. Aux premiers siècles de notre ère, ces gestes étaient pratiqués pour honorer l'empereur romain et ses statues. Les chrétiens vont s'emparer de ces marques d'honneur, mais ils les réservent à Dieu et au Christ.

Dans la liturgie

La liturgie va introduire des gestes d'adoration au cours de différentes célébrations. Ainsi, le prêtre embrasse l'autel au début et à la fin de l'Eucharistie ; celui qui proclame l'Évangile, prêtre ou diacre, embrasse l'évangéliaire à la fin de la lecture, ou le porte à l'évêque lorsque celui-ci préside, manifestant ainsi la vénération due à Dieu et à sa Parole. L'adoration de la Croix constitue le rite central de la célébration du Vendredi saint : il s'agit d'un hommage royal au Christ crucifié. Le 14 septembre, fête de la Croix glorieuse, l'Eglise offre la possibilité de vénérer la croix du Christ en l'embrassant. Dans un sens plus large, l'adoration est tout acte visant le culte rendu à Dieu mais, le plus souvent, c'est le Saint-Sacrement qui est l'objet de l'adoration exprimée par la génuflexion ou l'agenouillement.

L'adoration du Saint-Sacrement

Elle naît au XIIIe siècle, époque où la foi est très centrée sur la présence réelle de l'hostie. A cette époque, les chrétiens ne communient presque jamais. Parce qu'ils se sentent indignes de recevoir le Christ dans la communion, ils préfèrent adorer le Christ présent dans le Saint-Sacrement. Aujourd'hui, les chrétiens communient bien plus au cours de la célébration de l'Eucharistie. Néanmoins, ils ont gardé ce vif désir de contempler le Christ et d'y nourrir leur foi. C'est une manière très louable que l'Eglise encourage de « participer plus profondément au mystère pascal et de répondre avec reconnaissance au don de Celui qui, par son humanité, ne cesse de répandre la vie divine dans les membres de son corps » (Directoire sur la piété populaire et la liturgie, n° 164). Le modèle de l'adoration du Saint-Sacrement nous est donné dans le temps qui suit la célébration de la messe du Jeudi saint, devant les saintes espèces déposées au reposoir. L'Eglise veut ainsi souligner la relation très forte qui existe entre la célébration de la messe et la présence permanente du Seigneur dans le pain consacré.

Quel sens lui donner aujourd'hui ?

L'acte d'adoration par excellence est la messe, qui nous permet de nous unir à l'action de grâce et à l'offrande du Christ à son Père pour le salut du monde. L'adoration du Saint-Sacrement n'a de sens que si elle renvoie à la messe puisqu'elle vise à prolonger en nous le mystère de l'Eucharistie. Cela a deux conséquences pratiques : l'adoration se fait devant le tabernacle ou sur un autel où l'Eucharistie est habituellement célébrée. L'hostie exposée a été consacrée lors de la messe qui a précédé l'adoration. (cf. Rituel de l'Eucharistie en dehors de la messe).

L'adoration peut revêtir diverses modalités : la visite au Saint-Sacrement présent dans le tabernacle, caractérisée par une prière silencieuse ; l'adoration du Saint-Sacrement exposé, l'adoration perpétuelle, qui mobilise une communauté religieuse dont c'est le charisme ou des chrétiens dans un lieu particulier comme la basilique du Sacré-Cœur, à Montmartre. Pour ces deux dernières modalités, l'Eglise recommande que les fidèles entendent et méditent des textes de l'Écriture, puissent chanter des chants eucharistiques et bénéficier de prières adaptées, tout en alternant la prière silencieuse et la prière communautaire.

Enfin, on se souviendra que l'adoration ne peut se limiter à un acte individuel : par le pain eucharistique, nous rejoignons le corps tout entier de nos frères humains, pour lesquels le Christ est mort. L'adoration est fondamentalement missionnaire : elle nourrit le croyant, non pas pour un cœur à cœur enfermant, mais pour témoigner au monde du don que Dieu lui fait de son Fils.


Solennité du Saint Sacrement ou solennité du Corps et du Sang du Christ


6 août 2015 : Adoration du Saint sacrement lors du festival « Welcome to Paradise », organisé par la communauté du Chemin Neuf, qui a rassemblé 2000 jeunes du monde entier à l'abbaye d'Hautecombe.

La solennité du Corps et du Sang du Christ fut célébrée pour la première fois à Liège en 1247. En 1208, une religieuse, Julienne de Mont-Cornillon eut une vision du Seigneur qui lui fit comprendre la nécessité d'une fête annuelle pour honorer le Sacrement de l'autel. En 1264, le pape Urbain IV instituait une nouvelle solennité qui devait être célébrée en l'honneur du Saint Sacrement le jeudi après l'octave de Pentecôte (en France, le dimanche suivant).

C'était la première fois qu'un pape imposait une fête nouvelle à toute l'Eglise d'Occident. Elle fut intitulée Fête de l'Eucharistie, Fête Dieu, Fête du très précieux sacrement, Solennité du Corps et du Sang du Christ. Le pape Urbain étant mort très peu de temps après avoir institué la fête nouvelle, elle n'a pas été suivie d'effets. Clément V (1311-1312), puis Jean XXII (1317) l'ont remise en vigueur. La procession du Saint-Sacrement apparaît à la fin du XIIIème. C'est au XVème qu'elle fut reçue à Rome.

Dans l'office, sont exprimés les divers aspects du mystère de l'eucharistie.

A partir de l'ouvrage L'Eglise en prière tome IV La liturgie et le temps édition Desclée, Paris 1983


Des processions, pourquoi ?

Le spectacle offert dans les rues par les processions des rameaux, du Saint-Sacrement ou encore par celles des traditions populaires peuvent surprendre. Et des questions surgissent : pourquoi ces cortèges ? D'où viennent ces traditions ? Ont-elles encore un sens ? Quant aux processions qui se déploient pendant la messe, on peut se demander si elles n'encombrent pas inutilement les rites.

Croire avec ses pieds

Le père Joseph Gelineau aimait à dire qu'un chrétien ne croit pas seulement avec sa tête, mais aussi avec ses pieds. La formule peut surprendre, tant nous pensons la foi en terme de concept. La liturgie pourtant nous enseigne que c'est l'être tout entier, corps et intelligence, que la démarche croyante met en chemin. Avant d'être un discours sur Dieu, la liturgie est un chemin sur lequel Dieu nous rejoint ; les disciples d'Emmaüs nous en retracent l'expérience.

Dès lors, il n'y a pas à s'étonner que les processions tiennent autant de place, tant dans les rites liturgiques que dans la piété populaire. Et nous gagnerions à y réfléchir avant de les décrier comme des scories d'un passé révolu et de trop vite nous en passer.

Une pratique très ancienne pour aujourd'hui

Pratique ancestrale, et universelle, la procession répond à un besoin profond de l'être humain, elle trouve ses modèles dans l'Écriture (Esd 14, 8-31 ; 2 S 6, 12-19 ; 1 Co 15, 25 ; 16, 3). On en constate l'apparition, dans les communautés chrétiennes dès la fin du IVe siècle : conséquence de la paix constantinienne qui permet des manifestations extérieures du culte chrétien.

Pour l'Église, la procession est une réalité que la foi est appelée à saisir. Acte liturgique, elle est prière de l'Église, sanctifie des démarches humaines et exprime souvent un aspect du mystère du salut. L'Église, nouveau Peuple de la nouvelle Alliance marche à la suite de Jésus, vers le Royaume (Ap 7 et 21-22). La procession chrétienne met le croyant en chemin ; elle l'inscrit tout entier sur un itinéraire de foi. Elle lui rappelle qu'il n'est jamais installé. À la suite d'Abraham, de Moïse et du peuple élu, du Christ et des Apôtres, il marche vers son accomplissement en Dieu.

La mémoire d'un évènement

Toutes les processions instituées par l'Église n'ont pas la même visée. Certaines évoquent des évènements du salut qui concernent le Christ : procession du 2 février, fête de la présentation de Jésus au Temple ; procession des rameaux qui rappelle l'entrée de Jésus à Jérusalem ; procession de la vigile pascale qui fait mémoire du passage accompli par le Christ de la mort à la résurrection.

D'autres correspondent à une dévotion particulière : procession de la fête du Saint-Sacrement (Fête-Dieu) qui exprime une action de grâce pour le don de l'eucharistie ; procession des Rogations qui demande la bénédiction de Dieu pour le travail des hommes ; procession au cimetière à l'occasion du 2 novembre.

Des rites liturgiques

Certaines processions sont prévues dans le cadre de la liturgie. Ainsi, dans la liturgie de la messe, la procession d'entrée, parce qu'elle traverse l'assemblée, en fait un peuple en marche à la rencontre de son Seigneur.

La procession du livre des Écritures exprime que la Parole vient, traverse et oriente l'assemblée vers un Dieu qui entre en conversation avec son peuple. La procession des dons, s'avançant du fond de l'église, fait entrer l'assemblée dans le merveilleux échange de l'eucharistie : l'homme apporte à Dieu les dons qu'il a reçus de Lui (le pain et le vin) pour recevoir de Lui, à la communion, ce même don divinisé. La procession rappelle que le pain nous est donné pour la route, que marcher ensemble réalise déjà la communion ; en outre elle offre un espace et un temps pour nous préparer à recevoir le Christ, don de Dieu. Quant à la procession de sortie, elle met le chrétien en marche vers le monde auquel la liturgie l'invite à porter la Bonne Nouvelle.

D'autres processions existent : pour la vénération de la croix, le vendredi saint ; aux fonts baptismaux à l'occasion des baptêmes ; pour bénir le corps lors des funérailles. Quant aux pèlerinages, la procession constitue une part importante de la démarche.

Procession et piété populaire

Les processions sont très liées à la piété populaire. Depuis le Moyen-Âge, les fidèles ont l'habitude, pour honorer les saints Patrons, de porter en procession reliques, statues, bannières.

Ces processions, si elles sont authentiques, permettent aux chrétiens d'exprimer leur foi. Profondément enracinées dans la culture locale, elles contribuent à maintenir ou à réveiller le sentiment religieux des baptisés. Avant d'être un spectacle ou une parade folklorique, elles se doivent d'être un témoignage de foi dans un monde indifférent au message évangélique.

Des chemineaux de Dieu

Une procession vraiment chrétienne manifeste la nature de l'Église, peuple de Dieu qui chemine avec le Christ. Elle est orientée vers la célébration liturgique ou s'en nourrit. Elle est un chemin de solidarité où les fidèles, parce qu'ensemble ils ont marché, chanté, écouté la parole de Dieu, se découvrent solidaires les uns des autres et de ceux qui ne sont pas là.

Ces points de vigilance accomplis, la procession fait de chaque chrétien un pèlerin de la foi, un chemineau de Dieu.


Proposer une veillée d'adoration avant la fête du Saint Sacrement

Le Service de pastorale liturgique et sacramentelle, de musique et d'art sacré du diocèse de Strasbourg propose ici une veillée d'adoration pour la veille de la fête du Corps et du Sang du Christ. On peut aussi la proposer un autre soir de la semaine précédant la fête.

L'adoration du Saint Sacrement

Le Directoire sur la piété populaire et la liturgie énumère les diverses modalités de l'adoration au Saint Sacrement :

  • « la simple visite au Saint Sacrement présent dans le tabernacle », caractérisée par une prière silencieuse et un cœur à cœur personnel avec Dieu ;
  • « l'adoration du Saint Sacrement exposé », pour une durée brève ou prolongée ;
  • « l'adoration désignée sous le nom d'adoration perpétuelle, ainsi que celle dite des Quarante Heures ».1

Quelle que soit la modalité, il est important d'aider les fidèles à recourir à la Sainte Écriture, à proposer des chants et des prières adaptés et à demeurer dans la prière silencieuse. On peut aussi introduire des éléments de la Liturgie des Heures et suivre le rythme de l'année liturgique.2

Adorer le Corps du Christ veut dire croire qu'en lui, dans ce morceau de pain, il y a réellement le Christ, qui donne un vrai sens à la vie, à l'immense univers et à la créature la plus petite, à toute l'histoire humaine comme à la plus brève existence. L'adoration est prière qui prolonge la célébration et la communion eucharistique et dans laquelle l'âme continue à se nourrir : à se nourrir d'amour, de vérité, de paix ; à se nourrir d'espérance, parce que Celui devant lequel nous nous prosternons ne nous juge pas, ne nous écrase pas, mais nous libère et nous transforme.

Benoît XVI, mai 2008

Proposition de veillée d'adoration

Avant la célébration, on préparera l'autel qui recevra le ciboire ou l'ostensoir. Si c'est possible, on peut prévoir des bancs de prière placés dans le chœur de l'église. Il est bon d'instaurer un climat de recueillement et de silence dès l'entrée dans l'église.

Au début de la veillée, le ministre3, accompagné par des servants ou des fidèles portant des cierges allumés, va chercher le Saint Sacrement et le transporte du lieu de la réserve à l'autel.

Pendant ce temps, on chante :

Tu es la vraie lumière D 86bis - LAD 595

  1. Tu es la vraie lumière jaillie dans notre nuit.

Printemps de notre terre,
c'est toi qui nous conduis.
Tu es le beau visage, clarté dans le matin.
D'un radieux message,
nous sommes les témoins.

  1. Victoire qui délivre des marques du péché,

Ta Pâque nous fait vivre en vrais ressuscités.
Parole vivifiante, tu viens pour notre faim ;
Dans notre longue attente,
ton corps est notre pain.

  1. Tu fais de nous des frères
    rassemblés par ta croix.
    Enfants d'un même Père,
    nous partageons ta joie.
    Merveille de ta grâce,
    tu viens nous libérer.
    Qu'en ton amour se fasse,
    Seigneur, notre unité.

On peut aussi chanter :

C'est Toi Seigneur le pain rompu (D 293 - LAD 322), strophes 4, 5 et 6.

Avec des jeunes on prendra un refrain de Taizé :

Dans nos obscurités, allume le feu qui ne s'éteint jamais.

Court temps de silence.

Proclamation de l'évangile de la fête du Corps et du Sang du Christ :

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus parlait aux foules du règne de Dieu, et guérissait ceux qui en avaient besoin. Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s'approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule : qu'ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d'y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit désert. » Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n'avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-être d'aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. » Il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. » Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu'ils les distribuent à la foule. Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers.

Luc 9, 11b-17

Court temps de silence.

On poursuit par cette exhortation du pape François :

D'où vient la multiplication des pains ? La réponse se trouve dans l'invitation de Jésus aux disciples « ‑ Donnez-leur vous-mêmes... », donner, partager. Qu'est-ce que partagent les disciples ? Le peu qu'ils ont : cinq pains et deux poissons. Mais ce sont justement ces pains et ces poissons qui, dans les mains du Seigneur, rassasient toute la foule. Et ce sont les disciples, perdus devant l'incapacité de leurs moyens, de la pauvreté de ce qu'ils peuvent mettre à disposition, qui en faisant asseoir les gens et en distribuant les pains et les poissons - confiants en la parole de Jésus - nourrissent la foule. Et ceci nous dit que dans l'Église, mais aussi dans la société, un mot-clé duquel nous ne devons pas avoir peur est solidarité, c'est-à-dire savoir mettre à disposition de Dieu ce que nous avons, nos humbles capacités, car c'est seulement dans le partage, dans le don, que notre vie sera féconde, portera du fruit. Solidarité : un mot mal vu par l'esprit mondain ! Ce soir, encore une fois, le Seigneur distribue pour nous le pain qui est son Corps, il se fait don. Et nous aussi nous faisons l'expérience de la solidarité de Dieu avec l'homme, une solidarité qui ne s'épuise jamais, une solidarité qui ne finit pas de nous surprendre : Dieu se fait proche de nous, par le sacrifice de la Croix il s'abaisse en entrant dans l'obscurité de la mort pour nous donner sa vie, qui vainc le mal, l'égoïsme, la mort. Ce soir aussi Jésus se donne à nous dans l'Eucharistie, partage notre chemin, ou plutôt se fait nourriture, la vraie nourriture qui soutient notre vie, y compris dans les moments où la route se fait difficile, et où les obstacles ralentissent nos pas. Et dans l'Eucharistie, le Seigneur nous fait parcourir sa route, celle du service, du partage, du don, et ce peu que nous avons, ce peu que nous sommes, s'il est partagé, devient richesse, car la puissance de Dieu, qui est celle de l'amour, descend dans notre pauvreté pour la transformer. Demandons-nous alors ce soir, en adorant le Christ réellement présent dans l'Eucharistie : est-ce que je me laisse transformer par Lui ? Est-ce que je laisse le Seigneur qui se donne à moi, me guider à sortir toujours plus de mon petit enclos et à ne pas avoir peur de donner, de partager, de L'aimer et d'aimer les autres ? Frères et sœurs : la suite du Christ, communion, partage. Prions pour que la participation à l'Eucharistie nous provoque toujours à suivre le Seigneur chaque jour, à être instruments de communion, à partager avec Lui et avec notre prochain ce que nous sommes. Alors notre existence sera vraiment féconde.

Extrait de l'homélie du pape François pour la Fête-Dieu en 2016

Laisser alors un temps de silence conséquent

15 à 20 minutes ou plus si l'assemblée est familière de la prière silencieuse.

Chant :

Avec des jeunes, prendre le refrain de Taizé : O Adoremus te O Christe ou O Christe Domine Jesu ou Ubi Caritas et amor. On peut aussi enchaîner les trois en laissant un court temps de silence entre et terminer par un temps de silence plus long.

Inviter l'assemblée à chanter ou prier le psaume 110 (Antienne C66 - LAD 234) :

R/ Tout vient de toi, ô Père très bon,
nous t'offrons les merveilles de ton amour.

1 De tout cœur je rendrai grâce au Seigneur
dans l'assemblée, parmi les justes.

2 Grandes sont les œuvres du Seigneur ;
tous ceux qui les aiment s'en instruisent.

3 Noblesse et beauté dans ses actions :
à jamais se maintiendra sa justice.

4 De ses merveilles il a laissé un mémorial ;
le Seigneur est tendresse et pitié.

5 Il a donné des vivres à ses fidèles,
gardant toujours mémoire de son alliance.

6 Il a montré sa force à son peuple,
lui donnant le domaine des nations.

7 Justesse et sûreté, les œuvres de ses mains,
sécurité, toutes ses lois,

8 établies pour toujours et à jamais,
accomplies avec droiture et sûreté !

9 Il apporte la délivrance à son peuple ; +
son alliance est promulguée pour toujours :
saint et redoutable est son nom.

10 La sagesse commence
avec la crainte du Seigneur. +
Qui accomplit sa volonté en est éclairé.
À jamais se maintiendra sa louange.

Gloire au Père ...

Inviter à la prière litanique :

Prions dans la joie le Seigneur Jésus Christ, Pain de notre vie :

R/ Sur la terre des hommes, fais briller,
Seigneur, ton amour !
(Y 55 - LAD 231-19)

Ô Christ, tu as nourri les foules au désert :
Rends-nous attentifs aux besoins des pauvres.
Soutiens ceux qui luttent
contre la faim et la pauvreté. R/

Tu es le prêtre unique du Dieu très-haut :
apprends à tous ceux qui participent à l'eucharistie
à vivre le service du frère. R/

Tu rassembles en un seul corps
ceux qui participent au même pain :
préserve l'unité des croyants. R/

Tu es le pain envoyé par le Père
pour notre guérison :
Rends la santé aux malades,
soutiens ceux qui vont mourir,
et fortifie ceux qui traversent une épreuve. R/

Si l'assemblée est peu nombreuse, on peut proposer aux personnes présentes de formuler quelques intentions libres.

Le ministre dit l'oraison :

Toi qui nous a donné, Seigneur,
le vrai pain du ciel,
accorde-nous de trouver dans cet aliment
la force de ton Esprit,
pour vivre en toi dès maintenant,
et pour ressusciter
dans la gloire au dernier jour.
Par Jésus le Christ, notre Seigneur
Amen.

Si un prêtre ou un diacre a présidé la veillée, il fait la génuflexion, prend l'ostensoir ou le ciboire et fait sur le peuple le signe de la croix sans rien dire.

La bénédiction achevée, il dépose le sacrement dans le tabernacle.

Si un autre ministre a présidé la veillée, il dépose avec respect le sacrement dans le tabernacle.

Chant d'envoi

On peut choisir un des chants suivants :

En mémoire du Seigneur (D 304-1 - LAD 327), C'est toi Seigneur le pain rompu, strophes 10 et 11 (D 293 - LAD 322) (surtout si on l'a choisi pour débuter la veillée).

Avec des jeunes, on prendra le refrain de Taizé : Magnificat.

On invitera les fidèles à respecter un climat de silence et de recueillement en sortant de l'église.


Pentecôte et fêtes du Seigneur : le répertoire musical historique dans la liturgie

Voici une proposition de répertoire historique pour la Pentecôte et les Fêtes du Seigneur qui jalonnent le Temps Ordinaire : la Sainte Trinité fêtée le dimanche qui suit la Pentecôte, et la Solennité du Saint Sacrement le jeudi ou le dimanche suivant l'octave de Pentecôte.

Peut-on utiliser le « trésor » musical de l'Eglise dans nos liturgies ? Comment ? A quelles conditions ?

Que faire des motets, hymnes, psaumes hérités de plusieurs siècles par des compositeurs de grand talent, parfois au rang de chef d'œuvre ?

Si, dans l'absolu, beaucoup de ces musiques sont exploitables dans les concerts de musique sacrée, une partie peut être réutilisée avec discernement, dans la messe notamment.

Voici une proposition de répertoire historique pour la Pentecôte et les Fêtes du Seigneur qui jalonnent le Temps Ordinaire.

Premier écueil : les paroles

Première précaution : comprendre ce que l'on souhaite chanter. C'est pourquoi nous avons systématiquement indiqué la traduction des textes latins dans les propositions qui suivent.

Deuxième précaution : considérer la pertinence théologique des paroles avec la place du chant dans la liturgie. En cas de doute votre ministre sera de bon conseil.

Deuxième écueil : la musique

Première précaution : la durée du chant. Cette durée devra être bien proportionnée. Si sa longueur sera reçue comme excessive, cette expérience risque d'être sans lendemain, et tout le soin mis dans la préparation et l'exécution seront remis en question par une durée mal appréciée.

Deuxième précaution : donner à ceux qui écoutent les bons outils de réception. Recevoir avec bonheur un motet de Palestrina n'est pas donné spontanément à tout le monde. Le minimum est de faire connaître les paroles et leur éventuelle traduction. Un petit mot d'introduction de la part du ministre, par exemple, ne sera pas inutile sans toutefois tomber dans le commentaire musicologique.

Troisième précaution : la qualité d'exécution. La musique que l'on écoute est souvent exigeante pour les exécutants. Pour le chef de chœur il est donc indispensable de « bien choisir » la pièce en rapport avec les possibilités de son groupe. Un chant mal exécuté peut avoir des effets déplorables sur la réception.

Pentecôte

Pour la présentation des dons


Paroles : Psaume 67, 29-30 Compositeur : Grégorien

29 Ton Dieu l'a commandé : « Sois fort ! » Montre ta force, Dieu, quand tu agis pour nous !
30 De ton palais, qui domine Jérusalem, on voit des rois t'apporter leurs présents.

Pour un temps après la communion


Paroles : Livre des Actes des Apôtres 2, 2 Compositeur : Costanzo Festa
Pour quatre voix mixtes

02 Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière.


Aujourd'hui sont accomplis les jours de la Pentecôte, alléluia ;

aujourd'hui l'Esprit Saint est apparu sous forme de feu aux disciples,
et, leur accordant les dons des charismes,
il les a envoyés dans le monde entier prêcher et témoigner ;
qui croira et sera baptisé sera sauvé.


04 Tous furent remplis d'Esprit Saint : ils se mirent à parler en d'autres langues, et chacun s'exprimait selon le don de l'Esprit.

Si l'on chante l'hymne suivante en alternance


1. Dans ton amour, Seigneur,

sont unis tous tes fidèles !
L'Église en nous grandit :
sa jeunesse est immortelle,
Et dans nos vies,
Par la vertu de l'Esprit,
Monte une sève nouvelle ! 2. Tant d'hommes droits s'en vont,
loin de nous, cherchant tes traces !
Fais luire en nos regards
ta tendresse et ton audace,
Pour que partout
Ils reconnaissent en nous
Quelque reflet de ta Face ! 3. Nous garderons, Seigneur,
à jamais notre espérance
Car tu nous as promis
le secours de ta puissance.
Tout sera beau
Quand sur un monde nouveau
Resplendira ta Présence !

Je suis venu porter le feu (1985)
Cote K215 - Editeur FLEURUS
Auteur(s) D. RIMAUD - Compositeur(s) CH. VILLENEUVE
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(Voix de femmes et d'enfants)
Je suis venu porter le feu
au cœur du monde sans pitié,
et je voudrais d'un grand désir
qu'il soit déjà tout embrasé,
qu'il soit déjà tout embrasé :
laissez prendre en vous,
laissez prendre, laissez prendre le feu.

(Basse ou chœur d'hommes)
Puisque votre Dieu est lumière,
Buisson de feu où rien n'est cendres,
devenez aussi pour vos frères
comme un grand feu dans leurs ténèbres,
vous ferez enflammer la terre.

(Canon à trois chœurs avec ostinato)
Je suis venu porter le feu
au cœur d'un monde sans pitié,
et je voudrais d'un grand désir qu'il soit le Feu !

Visage ardent (1993)
Cote K14-11 - Nouvelle cote KP14-11 - Editeur SODEC
Auteur(s) CFC - Compositeur(s) J. URTEAGA
Voix égales a capella
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1
Visage ardent du Christ en croix,
Ta clarté resplendit sur l'Eglise ;
Visage ardent tourné vers toi,
Elle annonce déjà le Royaume.

2
Vivant message à l'homme mort,
Ta parole illumine l'Eglise ;
Vivant message écho du tien,
Elle apporte la Bonne Nouvelle.

3
Passion d'un Dieu au sang versé,
Ton amour a jailli en l'Eglise ;
Passion du corps cloué au bois,
Dont l'amour fait renaître les hommes.

4
Ô joie de Dieu pour nous pécheurs,
Ton pardon a fleuri dans l'Eglise ;
Ô joie de Mère en ses enfants,
Elle porte ses fruits sur la terre. 5
Vrai peuple élu, venu de loin,
Convoqué de tous lieux en Eglise ;
Vrai peuple élu, sans lien au sol,
Nous marchons d'une même espérance.

6
Dieu fort, vainqueur, premier témoin,
Le Vivant, le Seigneur de l'Eglise ;
Dieu fort, Rocher de notre foi,
Sur ton Nom se bâtit le Royaume.
Esprit de Dieu (2005)

1
Esprit de Dieu, tu es le feu,
Patiente braise dans la cendre,
A tout moment prête à surprendre
Le moindre souffle et à sauter
Comme un éclair vif et joyeux
Pour consumer en nous la paille,
Eprouver l'or aux grandes flammes
Du brasier de ta charité.
2
Esprit de Dieu, tu es le vent,
Où prends-tu souffle, à quel rivage ?
Elie se cache le visage
A ton silence frémissant.
Aux temps nouveaux tu es donné,
Soupir du monde en espérance,
Partout présent comme une danse,
Eclosion de ta liberté. 3
Esprit de Dieu, tu es rosée
De joie, de force et de tendresse,
Tu es la pluie de la promesse
Sur une terre abandonnée.
Jaillie du Fils ressuscité,
Tu nous animes, source claire,
Et nous ramènes vers le Père,
Au rocher de la vérité.


1
Comme une terre en plein midi,
Tenez-vous à l'aplomb de Dieu,
Sous sa lumière !
Exposez votre ombre à ses feux,
Pour qu'il vous brûle peu à peu
Et vous reprenne dans les jeux
De la prière.
Laissez-vous atteindre en vos creux :
Toute genèse vient de lui
Qui seul est Père.

2
Et qu'il vous tienne sous l'Esprit,
Sous le vent qui couvait les eaux
Avant l'histoire !
Reflétez son jour sur le flot
Qui vous baptise hommes nouveaux
En immergeant tous vos tombeaux
Si dérisoires.
Laissez-vous renaître d'en-haut,
Pour être fils en Jésus-Christ
Et rendre gloire. 3
Ne rêvez pas au bord des puits
S'ils ne doivent jamais donner
Qu'une eau dormante.
Retrempez vos corps fatigués
Aux sources vives du Rocher,
Et puisque Dieu vous a graciés,
Que tout le chante !
Jusqu'à lui laissez refluer
Le beau courant d'Eucharistie
Qui vous engendre.

4
N'attendez pas qu'il fasse nuit,
Répondez à l'éclat du jour :
Haussez votre hymne !
Accueillez la grâce d'amour
Que Dieu prodigue en son amour,
Heureux que l'homme, heureux d'amour,
Exulte et vive.
Laissez-vous aimer par l'amour :
Vous le verrez couvrir de fruits
Vos champs en friche !


1
Viens, Esprit Créateur nous visiter
Viens éclairer l'âme de tes fils ;
Emplis nos cœurs de grâce et de lumière,
Toi qui créas toute chose avec amour.

3
Donne-nous les sept dons de ton amour,
Toi le doigt qui œuvres au Nom du Père ;
Toi dont il nous promit le règne et la venue,
Toi qui inspires nos langues pour chanter

5
Chasse au loin l'ennemi qui nous menace,
Hâte-toi de nous donner la paix ;
Afin que nous marchions sous ta conduite,
Et que nos vies soient lavées de tout péché.

7
Gloire à Dieu notre Père dans les cieux,
Gloire au Fils qui monte des Enfers ;
Gloire à l'Esprit de Force et de Sagesse,
Dans tous les siècles des siècles. Amen.
A quatre voix sous la forme d'un contrepoint

2
Toi le Don, l'envoyé du Dieu Très Haut,
Tu t'es fait pour nous le Défenseur ;
Tu es l'Amour le Feu la source vive,
Force et douceur de la grâce du Seigneur.

4
Mets en nous ta clarté, embrase-nous,
En nos cœurs, répands l'amour du Père ;
Viens fortifier nos corps dans leur faiblesse,
Et donne-nous ta vigueur éternelle.

6
Fais-nous voir le visage du Très-Haut,
Et révèle-nous celui du Fils ;
Et toi l'Esprit commun qui les rassemble,
Viens en nos cœurs, qu'à jamais nous croyions en toi.

Peuple choisi

Dieu fait de nous en Jésus-Christ des hommes libres ;
Tout vient de lui, tout est pour lui, qu'il nous délivre !
Peuple de Dieu, reçois de lui ta renaissance,
Comme un Pasteur il te conduit où tout est grâce !

REFRAIN
Peuple choisi pour annoncer une espérance.
Montre ton Christ, il t'a chargé de sa présence.

2
Peuple habité par son Esprit, heureuse Église,
La voix du Père t'a choisi : maintiens son signe !
Peuple choisi pour témoigner de l'Évangile,
Laisse ta vie se ranimer aux sources vives.

3
Peuple choisi pour devenir un peuple immense,
Monte au calvaire où doit mourir ta suffisance !
Peuple choisi pour être un feu au cœur du monde,
Passe au plus bas, fais comme Dieu, n'aie pas de honte. 4
Peuple choisi pour exister dans la prière,
Prends en tes mains le monde entier et sa misère.
Peuple choisi pour l'unité de tous ses frères,
Ouvre tes bras et reconnais les dons du Père.

5
Peuple choisi pour son festin et pour la Pâque,
Ne goûte plus qu'au vrai levain de ses passages.
Peuple choisi pour présenter l'unique offrande,
Dieu t'a fait grâce et t'a aimé, rends-lui sa grâce.

6
Peuple choisi pour être un jour son corps de gloire,
Fixe tes yeux sur les parcours de son histoire.
Peuple pécheur et justifié, ta foi te sauve,
Ivre de joie tu peux entrer dans son Royaume.

Solennités du Seigneur pendant le Temps Ordinaire

La Sainte Trinité, le dimanche qui suit la Pentecôte

Pour un temps après la communion


Paroles : d'après le Livre de Tobie 12, 6 

Nous bénissons le Dieu du ciel,
et devant tous les vivants nous l'acclamerons,
car il a exercé envers nous sa miséricorde.


Paroles : d'après le Livre de Tobie 12, 6 

Béni soit Dieu le Père, et le Fils unique de Dieu, ainsi que le Saint-Esprit : car il a exercé envers nous sa miséricorde.


Paroles : 

Lumière, heureuse Trinité,
qui es souveraine Unité,
quand l'astre de feu se retire,
répands en nos cœurs ta clarté.

A toi nos hymnes du matin,
à toi nos cantiques du soir,
à toi, pour les siècles des siècles,
la prière de notre gloire.



A toi la louange, à toi la gloire,
Nous te rendons grâce pour les siècles et les siècles
Ô bienheureuse Trinité
A toi la louange, à toi la gloire.

Le Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ, le jeudi ou le dimanche qui suit la Sainte Trinité

Pour un temps pendant ou après la communion

Ave verum corpus 

Je te salue, vrai corps né de la Vierge Marie,
Qui as vraiment souffert et as été immolé sur la croix pour l'homme,
Toi dont le côté transpercé a laissé couler du sang et de l'eau.
Puissions-nous Te recevoir dans l'heure de la mort.
Ô doux, ô bon, ô Jésus fils de Marie. Ainsi soit-il.

Caro mea vere est cibus

Ma chair est vraiment une nourriture
et mon sang vraiment une boisson.

Ego sum panis vivus )
Paroles : d'après l'Evangile de St Jean 6, 51-52 Compositeur : Alessandro Costantini
Pour quatre voix mixtes

Moi, je suis le pain vivant
qui suis descendu du ciel, dit le Seigneur,
si quelqu'un mange de ce pain,
il vivra éternellement.


O sacrum convivium 
Paroles : Thomas d'Aquin Compositeur : 

O banquet sacré
où l'on reçoit le Christ !
On célèbre le mémorial de sa passion,
l'âme est remplie de grâce
et, de la gloire future, le gage nous est donné.
Alleluia

Qui manducat carnem meam

Celui qui mange ma chair
et boit mon sang
demeure en moi, et moi en lui.
Dit le Seigneur.

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