11 ièm heure de la Passion.
14/03/2020
ONZIEME HEURE:
Jésus comparait devant Caiphe
Prière préparatoire
(À faire avant chaque Heure que l'on va méditer.)
Ô mon Bien affligé et abandonné, ma faible nature dort, cependant mon sommeil est très souvent interrompu par les serrements d'Amour et les Souffrance de ton divin Coeur. Et pendant que je suis entre l'état de veille et celui de sommeil, j'entends les coups que te portent tes ennemis. Mon pauvre Jésus, abandonné de tous, il n'y a personne qui prenne ta défense? Je t'offre ma vie pour te servir d'appui quand ils te feront heurter quelque chose. Entre temps, je m'assoupis de nouveau. Mais un autre serrement d'Amour de ton Coeur divin me réveille, et je sens mes oreilles devenir sourdes à cause des gens qui arrivent, des chuchotements, des cris et des insultes.
Mon Amour, pourquoi sont-ils tous contre toi? Qu'as-tu fait pour que, comme autant de loups affamés, ils veuillent te mettre en pièces? Je sens mon sang se geler dans mes veines à voir les préparatifs de tes ennemis. Je tremble et me sens triste pendant que je pense à la manière que j'utiliserai pour te défendre.
Et Jésus semble me dire: «Mon enfant, je n'ai pas encore tout fait! L'Amour comporte tous les sacrifices; l'Amour est d'un coût incommensurable; nous en sommes encore au début. Toi, reste dans mon Coeur: observe tout, aime-moi, tais-toi et apprends. Et que ton sang, gelé de compassion, circule dans mes Veines pour restaurer mon Sang qui est en feu. Ton tremblement, fais en sorte qu'il parcoure mes Membres, afin qu'identifiée à moi tu puisses te fortifier et te réchauffer, pour ressentir une partie de mes Peines. Tu acquerras la force en me voyant souffrir à ce point. Ce sera la plus belle défense que tu puisses m'accorder. Sois fidèle et attentive!»
Mon doux Amour, le vacarme de tes ennemis est si considérable qu'il m'empêche de prendre un peu de sommeil. Les coups deviennent plus violents. J'entends le bruit des chaînes avec lesquelles ils t'ont attaché si serré que de tes Poignets jaillit du Sang, lequel marque ces rues. Rappelle-toi que mon sang est dans le tien et, pendant que tu verses le tien, le mien t'y donne un baiser, t'adore et répare, pour que ton Sang soit Lumière pour tous ceux qui t'offensent dans la nuit. Qu'il soit un aimant pour attirer tous les coeurs à toi.
Mon Amour et mon Tout, pendant qu'ils te traînent, l'air est alourdi de cris et de sifflements. Et tu arrives chez Caïphe. Tu es paisible, modeste et humble; ta Douceur et ta Patience sont telles qu'elles terrorisent tes ennemis mêmes. Et Caïphe devient furieux; il semble vouloir te dévorer. Ah! comme l'innocence et le péché se départagent facilement!
Mon Amour, tu es devant Caïphe comme un coupable en train d'être condamné. Caïphe demande aux témoins quels sont tes délits. Ah! il aurait mieux fait d'implorer ton pardon! L'un t'accuse d'une chose, un autre d'une autre; on dit des bêtises et on se contredit. Et tandis qu'on t'accuse, des soldats te tirent les Cheveux, te giflent de manière si horrible qu'ils font résonner toute la salle. Ils te maltraitent, te battent, te piquent. Mais quand tu les regardes, la Lumière de tes Yeux leur descend dans le coeur, et comme ils ne peuvent pas le supporter, ils s'éloignent de toi.
D'autres soldats prennent la relève. Et toi, au milieu de tant d'accusations et d'outrages, tu gardes le silence; ton Coeur bat si fort qu'il semble sur le point d'éclater. Tu reçois avec beaucoup d'Amour les brutalités de tes ennemis; tu les offres pour notre salut. Ainsi, dans le plus grand calme, ton Coeur répare les calomnies, les haines, les faux témoignages, le mal fait avec préméditation aux innocents; il répare les offenses faites à l'instigation des chefs, et les fautes commises par les âmes consacrées.
Je sens qu'une Souffrance nouvelle afflige ton Coeur. Dis-moi ce que c'est, ô Jésus; fais-moi participer à tout! Et Jésus semble me dire: «Mon enfant, tu veux le savoir? J'entends la voix de Pierre qui prétend ne pas me connaître, qui le jure, et le jure encore. Ah! Pierre, tu ne me connais pas? Tu ne te souviens pas de tous les Bienfaits dont je t'ai comblé? Si les autres me font mourir de peines, toi, tu me fais mourir de douleur! Comme tu as mal fait de t'exposer aux occasions en me suivant de loin!»
Mon Bien renié, comme elles se reconnaissent vite les offenses de ceux qui te sont les plus chers! Ô Jésus, je veux faire passer les battements de mon coeur dans les tiens pour adoucir tes tortures. Et mes battements de coeur te jurent fidélité, amour, et jurent mille fois que je te connais. Mais ton Coeur ne se calme pas: tu cherches à voir Pierre. À tes Regards d'Amour, aux Larmes que tu verses à cause de son reniement, Pierre s'émeut, pleure et s'éloigne. Et toi, l'ayant placé à l'abri, tu te calmes et tu répares les offenses des âmes consacrées; tu répares pour les âmes qui se mettent volontairement dans les occasions de péché.
Mais tes ennemis continuent de t'accuser. Voyant que tu ne réponds rien à leurs accusations, Caïphe te dit: «Je te conjure par le Dieu vivant, dis-moi: es-tu vraiment le Fils de Dieu?» Alors toi, mon Amour, ayant toujours à coeur la Vérité et la Gloire de ton Père, tu réponds avec une Voix sonore et majestueuse telle que tous en restent frappés et que les démons mêmes s'enfoncent dans l'abîme: «C'est toi qui le dis; je suis le Fils de Dieu, et un jour je descendrai sur les nuées du Ciel pour juger toutes les nations.»
À ces Paroles solennelles, tous font silence et frissonnent d'épouvante. Après quelques instants de sa propre épouvante, Caïphe, furieux comme une bête féroce, dit à tous: «À quoi bon les témoins maintenant? Il vient de proférer un grand blasphème. Qu'attendons-nous de plus pour le condamner? Il est coupable de mort!»
Et pour donner plus d'emphase à ses paroles sacrilèges, il déchire ses vêtements avec tant de courroux que tous, comme s'ils ne formaient qu'une seule personne, hurlent: «Il est coupable de mort! Il est coupable de mort!» Et ils foncent sur toi et, à qui mieux mieux, te distribuent coups de poing, coups de pied, gifles et crachats au Visage. Les Tourments qu'ils te donnent, ô mon Bien, sont tels que la terre et le Ciel en sont bouleversés!
Mon Amour et ma Vie, pendant ces terribles moments, mon coeur est lacéré par la douleur! De grâce, permets-moi de rentrer dans ton Coeur affligé et d'affronter ces outrages à ta place! Ah! si cela m'était possible, je voudrais te faire t'échapper des mains de tes ennemis. Mais toi, tu ne veux pas, car cela est exigé pour le salut de tous. Et je suis obligée de me résigner!
Mais, mon doux Amour, laisse-moi te remettre en état, arranger tes Cheveux, enlever les crachats et le Sang qui couvrent ton Visage, et m'enfermer dans ton Coeur, car je vois que Caïphe veut quitter la pièce et te remettre entre les mains des soldats.
Je t'adore ô mon Jésus. Bénis-moi, donne-moi le Baiser mystique de l'Amour. Je m'enferme dans la fournaise de ton Coeur divin pour prendre un peu de sommeil. J'appuie ma tête sur ton Coeur, afin que, par mes respirations, je te donne des baisers et que, d'après la diversité des Battements de ton Coeur, je puisse me rendre compte si tu souffres ou si tu te reposes.
Ô Jésus, je t'embrasse, je me serre fort contre ton Coeur, et je m'endors.
Devant Caïphe, Jésus est accusé injustement et soumis à des tortures inouïes. Interrogé, il dit toujours la vérité.
Et nous, quand le Seigneur permet qu'on nous calomnie ou qu'on nous accuse injustement, nous réfugions-nous uniquement en Dieu, lui qui connaît notre innocence?
Ou bien mendions-nous l'estime et les honneurs des créatures? Nos lèvres disent-elles toujours la vérité? Sommes-nous ennemis de toute ruse ou de tout mensonge?
Supportons-nous avec patience les dérisions et les confusions provenant des créatures? Sommes-nous prêts à donner notre vie pour le salut de ces créatures?
Ô mon doux Jésus, comme je suis différente de toi! De grâce, fais en sorte que mes lèvres disent toujours la vérité de manière à atteindre le coeur de ceux qui m'écoutent pour les conduire à toi!
Remerciements et offrande
(À faire avant chaque Heure que l'on va méditer.)
Ô mon Seigneur Jésus-Christ, prosterné devant toi, je supplie ton Coeur infiniment amoureux de bien vouloir m'admettre à la méditation des Heures douloureuses de ta Passion durant lesquelles, par Amour pour nous, tu voulus souffrir dans ton Corps adorable et dans ton Âme infiniment sainte, jusqu'à mourir sur la Croix. Daigne me donner ton Aide, ta Grâce, ton Amour, ainsi qu'une profonde compassion à ton endroit et une profonde compréhension de tes Souffrances, pendant que je méditerai sur la énième Heure (préciser).
Et pour les Heures sur lesquelles je ne pourrai pas méditer, c'est-à-dire celles pendant lesquelles je serai contraint soit de m'appliquer à mes devoirs journaliers, soit de m'adonner au sommeil, je veux t'offrir la volonté que j'ai de méditer aussi sur elles. Accepte alors, ô Seigneur miséricordieux, mon intention d'amour, et fais en sorte que ces Heures me profitent et profitent à beaucoup d'autres comme si je les faisais effectivement et saintement. Entre temps, je te rends grâce ô Jésus, toi qui m'appelles à m'unir à toi dans la prière, et je me plonge dans tes Pensées, tes Paroles, ta Volonté et ton Amour, en implorant l'aide de ta Très Sainte Mère et de mon ange gardien.
Réciter un Je te salue Marie à la Très Sainte Vierge, un Gloire au Père à son ange gardien, et un De profundis (Ps 130) pour les âmes du Purgatoire, auxquelles il ne faut pas manquer d'appliquer les indulgences qui seront gagnées par la méditation du mystère.
De 3h à 4h :
Chez Caïphe, Jésus accusé par de faux témoins
Ô mon Bien affligé et abandonné, ma faible nature dort, cependant mon sommeil est très souvent interrompu par les serrements d'Amour et les Souffrance de ton divin Coeur. Et pendant que je suis entre l'état de veille et celui de sommeil, j'entends les coups que te portent tes ennemis. Mon pauvre Jésus, abandonné de tous, il n'y a personne qui prenne ta défense? Je t'offre ma vie pour te servir d'appui quand ils te feront heurter quelque chose. Entre temps, je m'assoupis de nouveau. Mais un autre serrement d'Amour de ton Coeur divin me réveille, et je sens mes oreilles devenir sourdes à cause des gens qui arrivent, des chuchotements, des cris et des insultes.
Mon Amour, pourquoi sont-ils tous contre toi? Qu'as-tu fait pour que, comme autant de loups affamés, ils veuillent te mettre en pièces? Je sens mon sang se geler dans mes veines à voir les préparatifs de tes ennemis. Je tremble et me sens triste pendant que je pense à la manière que j'utiliserai pour te défendre.
Et Jésus semble me dire: «Mon enfant, je n'ai pas encore tout fait! L'Amour comporte tous les sacrifices; l'Amour est d'un coût incommensurable; nous en sommes encore au début. Toi, reste dans mon Coeur: observe tout, aime-moi, tais-toi et apprends. Et que ton sang, gelé de compassion, circule dans mes Veines pour restaurer mon Sang qui est en feu. Ton tremblement, fais en sorte qu'il parcoure mes Membres, afin qu'identifiée à moi tu puisses te fortifier et te réchauffer, pour ressentir une partie de mes Peines. Tu acquerras la force en me voyant souffrir à ce point. Ce sera la plus belle défense que tu puisses m'accorder. Sois fidèle et attentive!»
Mon doux Amour, le vacarme de tes ennemis est si considérable qu'il m'empêche de prendre un peu de sommeil. Les coups deviennent plus violents. J'entends le bruit des chaînes avec lesquelles ils t'ont attaché si serré que de tes Poignets jaillit du Sang, lequel marque ces rues. Rappelle-toi que mon sang est dans le tien et, pendant que tu verses le tien, le mien t'y donne un baiser, t'adore et répare, pour que ton Sang soit Lumière pour tous ceux qui t'offensent dans la nuit. Qu'il soit un aimant pour attirer tous les coeurs à toi.
Mon Amour et mon Tout, pendant qu'ils te traînent, l'air est alourdi de cris et de sifflements. Et tu arrives chez Caïphe. Tu es paisible, modeste et humble; ta Douceur et ta Patience sont telles qu'elles terrorisent tes ennemis mêmes. Et Caïphe devient furieux; il semble vouloir te dévorer. Ah! comme l'innocence et le péché se départagent facilement!
Mon Amour, tu es devant Caïphe comme un coupable en train d'être condamné. Caïphe demande aux témoins quels sont tes délits. Ah! il aurait mieux fait d'implorer ton pardon! L'un t'accuse d'une chose, un autre d'une autre; on dit des bêtises et on se contredit. Et tandis qu'on t'accuse, des soldats te tirent les Cheveux, te giflent de manière si horrible qu'ils font résonner toute la salle. Ils te maltraitent, te battent, te piquent. Mais quand tu les regardes, la Lumière de tes Yeux leur descend dans le coeur, et comme ils ne peuvent pas le supporter, ils s'éloignent de toi.
D'autres soldats prennent la relève. Et toi, au milieu de tant d'accusations et d'outrages, tu gardes le silence; ton Coeur bat si fort qu'il semble sur le point d'éclater. Tu reçois avec beaucoup d'Amour les brutalités de tes ennemis; tu les offres pour notre salut. Ainsi, dans le plus grand calme, ton Coeur répare les calomnies, les haines, les faux témoignages, le mal fait avec préméditation aux innocents; il répare les offenses faites à l'instigation des chefs, et les fautes commises par les âmes consacrées.
Je sens qu'une Souffrance nouvelle afflige ton Coeur. Dis-moi ce que c'est, ô Jésus; fais-moi participer à tout! Et Jésus semble me dire: «Mon enfant, tu veux le savoir? J'entends la voix de Pierre qui prétend ne pas me connaître, qui le jure, et le jure encore. Ah! Pierre, tu ne me connais pas? Tu ne te souviens pas de tous les Bienfaits dont je t'ai comblé? Si les autres me font mourir de peines, toi, tu me fais mourir de douleur! Comme tu as mal fait de t'exposer aux occasions en me suivant de loin!»
Mon Bien renié, comme elles se reconnaissent vite les offenses de ceux qui te sont les plus chers! Ô Jésus, je veux faire passer les battements de mon coeur dans les tiens pour adoucir tes tortures. Et mes battements de coeur te jurent fidélité, amour, et jurent mille fois que je te connais. Mais ton Coeur ne se calme pas: tu cherches à voir Pierre. À tes Regards d'Amour, aux Larmes que tu verses à cause de son reniement, Pierre s'émeut, pleure et s'éloigne. Et toi, l'ayant placé à l'abri, tu te calmes et tu répares les offenses des âmes consacrées; tu répares pour les âmes qui se mettent volontairement dans les occasions de péché.
Mais tes ennemis continuent de t'accuser. Voyant que tu ne réponds rien à leurs accusations, Caïphe te dit: «Je te conjure par le Dieu vivant, dis-moi: es-tu vraiment le Fils de Dieu?» Alors toi, mon Amour, ayant toujours à coeur la Vérité et la Gloire de ton Père, tu réponds avec une Voix sonore et majestueuse telle que tous en restent frappés et que les démons mêmes s'enfoncent dans l'abîme: «C'est toi qui le dis; je suis le Fils de Dieu, et un jour je descendrai sur les nuées du Ciel pour juger toutes les nations.»
À ces Paroles solennelles, tous font silence et frissonnent d'épouvante. Après quelques instants de sa propre épouvante, Caïphe, furieux comme une bête féroce, dit à tous: «À quoi bon les témoins maintenant? Il vient de proférer un grand blasphème. Qu'attendons-nous de plus pour le condamner? Il est coupable de mort!»
Et pour donner plus d'emphase à ses paroles sacrilèges, il déchire ses vêtements avec tant de courroux que tous, comme s'ils ne formaient qu'une seule personne, hurlent: «Il est coupable de mort! Il est coupable de mort!» Et ils foncent sur toi et, à qui mieux mieux, te distribuent coups de poing, coups de pied, gifles et crachats au Visage. Les Tourments qu'ils te donnent, ô mon Bien, sont tels que la terre et le Ciel en sont bouleversés!
Mon Amour et ma Vie, pendant ces terribles moments, mon coeur est lacéré par la douleur! De grâce, permets-moi de rentrer dans ton Coeur affligé et d'affronter ces outrages à ta place! Ah! si cela m'était possible, je voudrais te faire t'échapper des mains de tes ennemis. Mais toi, tu ne veux pas, car cela est exigé pour le salut de tous. Et je suis obligée de me résigner!
Mais, mon doux Amour, laisse-moi te remettre en état, arranger tes Cheveux, enlever les crachats et le Sang qui couvrent ton Visage, et m'enfermer dans ton Coeur, car je vois que Caïphe veut quitter la pièce et te remettre entre les mains des soldats.
Je t'adore ô mon Jésus. Bénis-moi, donne-moi le Baiser mystique de l'Amour. Je m'enferme dans la fournaise de ton Coeur divin pour prendre un peu de sommeil. J'appuie ma tête sur ton Coeur, afin que, par mes respirations, je te donne des baisers et que, d'après la diversité des Battements de ton Coeur, je puisse me rendre compte si tu souffres ou si tu te reposes.
Ô Jésus, je t'embrasse, je me serre fort contre ton Coeur, et je m'endors.
Réflexions et pratiques
Devant Caïphe, Jésus est accusé injustement et soumis à des tortures inouïes. Interrogé, il dit toujours la vérité.
Et nous, quand le Seigneur permet qu'on nous calomnie ou qu'on nous accuse injustement, nous réfugions-nous uniquement en Dieu, lui qui connaît notre innocence?
Ou bien mendions-nous l'estime et les honneurs des créatures? Nos lèvres disent-elles toujours la vérité? Sommes-nous ennemis de toute ruse ou de tout mensonge?
Supportons-nous avec patience les dérisions et les confusions provenant des créatures? Sommes-nous prêts à donner notre vie pour le salut de ces créatures?
Ô mon doux Jésus, comme je suis différente de toi! De grâce, fais en sorte que mes lèvres disent toujours la vérité de manière à atteindre le coeur de ceux qui m'écoutent pour les conduire à toi!
Remerciements et offrande
(À faire à la fin de chaque Heure que l'on a méditée.)
Mon aimable Jésus, tu m'as appelé durant cette Heure de ta Passion à te tenir compagnie, et je suis venu. Il m'a semblé te voir prier, réparer et souffrir et, avec les Paroles les plus tendres, plaider pour le salut des âmes. J'ai cherché à te suivre en tout. Avant de te laisser, je veux te dire un «merci» et un «sois béni». Oui, ô Jésus, merci mille fois. Je te loue et te bénis pour tout ce que tu as fais et souffert pour nous tous. Je te dis merci et je te bénis pour chaque goutte de ton Sang et chacune de tes Larmes versées, pour chacune de tes Respirations, chaque Battement de ton Coeur, chacun de tes Pas, de tes Paroles et de tes Regards, et pour chaque offense que tu as supportée pour nous. De grâce, fais en sorte, ô mon Jésus, que tout mon être t'envoie un flot continu de remerciements et de bénédictions, de sorte que cela attire sur moi et sur toutes les créatures les flots de tes Grâces et de tes Bénédictions.
Ô Jésus, serre-moi sur ton Coeur avec tes Mains infiniment saintes: marque toutes les parcelles de mon être de ton «je te bénis», de sorte que rien ne sorte de moi sauf un hymne d'amour ininterrompu pour toi! Je m'abandonne à toi et je veux te suivre en tout. Je laisse mes pensées en toi pour qu'elles te défendent de tes ennemis; mes respirations pour qu'elles te servent de cortège et te tiennent compagnie; les battements de mon coeur pour te dire sans cesse «je t'aime» et pour te dédommager de l'amour que ne te donnent pas les autres créatures; les gouttes de mon sang en offrande de réparation et pour te restituer les honneurs et l'estime dont te privent tes ennemis; finalement tout mon être pour te garder.
Mon doux Amour, bien que je doive vaquer à mes affaires, je reste dans ton Coeur et je crains d'en sortir. Tu me garderas en toi, n'est-ce pas? Nos battements de coeur s'entendront l'un l'autre et se confondront, de sorte qu'ils me donneront vie, amour, et union étroite et inséparable avec toi. Mon Jésus, si tu vois que je suis sur le point de te fuir, que tes Battements de Coeur s'accélèrent dans mon coeur, que tes Mains me pressent plus fortement sur ton Coeur, que tes Yeux me regardent et me jettent des flèches de feu, afin que, te ressentant, je me laisse tout de suite gagner à rester avec toi.
Je t'en prie, ô mon Jésus, donne-moi le Baiser de l'Amour divin et bénis-moi. Et moi, je baise ton Coeur infiniment doux et je reste en toi.
Que la bénédiction de Dieu, le Tout-Puissant, Père et Fils et Esprit-Saint, descende sur moi et y demeure à jamais. Amen.